L’ONU ne dispose que de 100 000 dollars pour faire face à Ebola


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L’ONU ne dispose que de 100 000 dollars pour lutter contre Ebola, qui continue de se propager en Afrique de l’Ouest.

L’ONU est de plus en plus préoccupée par l’Ebola. Le fonds des Nations Unies destiné à lutter contre le virus Ebola ne dispose que de 100 000 dollars, et non des 20 millions annoncés jeudi par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, rapporte ce vendredi le New York Times.

Que représente alors les 20 millions annoncés à la presse par Ban Ki-moon ? Ils représentent tout simplement le total des promesses d’aide et non l’argent réellement versé, ont précisé des responsables du fonds interrogés par le quotidien américain. A ce jour, seule la Colombie a déjà versé sa contribution, soit 100 000 dollars. Selon le journal américain, même lorsque les 20 millions seront versés, on sera encore loin du milliard de dollars jugé nécessaire par les Nations unies pour combattre de façon efficace l’épidémie.

Toutefois d’après le New York Times, outre ce fonds spécifique, les donateurs ont d’ores et déjà contribué en liquide ou en nature à divers programmes spécifiques de l’ONU pour un total de 376 millions de dollars. Ebola a déjà fait plus de 4000 morts, essentiellement en Afrique de l’Ouest, en Guinée, Sierra Leone, et Liberia, pays les plus touchés.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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