Grand Sahara : deux cadres de l’Etat Islamique tués par Barkhane


Lecture 2 min.
Barkhane et l'armée malienne
Barkhane et l'armée malienne

Les forces armées françaises auraient tué deux cadres du groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS), au Mali, dans la nuit du jeudi 22 juillet. Il s’agit notamment d’Issa Al Sahraoui et Abou Abderahmane Al Sahraoui. Une information communiquée par le cabinet de la ministre française des Armées, Florence Parly.

Le ministère français des Armées a annoncé « la neutralisation par les forces armées françaises » de la force Barkhane « de deux cadres de l’EIGS », sans en révéler leur identité, qui était « en cours de confirmation ». « Il s’agit d’Issa Al Sahraoui, qui était coordinateur logistique et financier de l’EIGS, et d’Abou Abderahmane Al Sahraoui, le chargé de prononcer des jugements », a-t-on précisé vendredi.

« Issa Al Sahraoui sévissait au Sahel depuis de nombreuses années. Il a notamment participé à l’attaque d’Inates, contre les forces armées nigériennes, en décembre 2019. Il recrutait et formait des djihadistes. Le 10 décembre 2019, 71 soldats nigériens avaient péri dans cette attaque à Inates, dans l’ouest du Niger, proche du Mali », indique le ministère français des Armées.

« Quant à Abou Abderahmane Al Sahraoui, il était connu pour ordonner les condamnations à mort. Ce djihadiste était actif dans les groupes armés terroristes au Mali, depuis 10 ans », a-t-on ajouté. Selon des sources sécuritaires maliennes, il était membre du MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest), qui fusionnera plus tard avec une autre organisation pour former l’État islamique au Grand Sahara.

Les deux hommes ont été « neutralisés » lors d’une opération de la force Barkhane en coordination avec l’armée américaine, décidée « sur un très court préavis » et après des « renseignements consolidés », contre un camp de l’organisation, dans la région de Ménaka.

« Plusieurs cadres de haut rang de l’EIGS avaient déjà été neutralisés au mois de juin, dont l’un des chefs de groupe, Dadi Ould Chaib, plus connu sous le nom d’Abou Dardar, ainsi que Almahmoud ag Baye alias Ikaray, important cadre de l’EIGS, proche du leader de l’EIGS Adnan Abou Walid al Sahraoui », a rappelé le ministère.

Suivez Afrik.com sur Google News Newsletter