Gabon : tenue de la journée internationale de la démocratie


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Les travaux de la 3e journée internationale de la démocratie se tient à Libreville depuis hier. Ces assises qui entend promouvoir le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques sont organisées par le centre des nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie, en partenariat avec le Parlement gabonais.

De notre correspondant

Le programme de la 3e journée internationale de la démocratie prévoit entre autres, la tenue d’une table ronde sur le thème du  » rôle des parlements dans la promotion de la démocratie : perspectives en Afrique centrale » et l’organisation d’un séminaire des parlementaires de la sous-région d’Afrique centrale sur des thèmes liés à la protection des droits de l’homme et à la gestion des processus électoraux dans cette partie du continent.

 » La nécessité d’assurer que les élections se préparent et se déroulent réellement dans un contexte apaisé et dans une approche de respect des droits de l’homme s’impose à nous comme un impératif, si nous voulons pérenniser dans nos Etats, la paix, gage de stabilité et de développement économique et social’’, a déclaré madame Maarit Kohonen Sheriff, directrice du centre des nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale, à l’ouverture des travaux de ces assises.

Les participants à cette 3e journée de la démocratie profiteront de la tribune qui leur sera offerte pour rappeler aux politiques, les engagements pris depuis de nombreuses années en matière de promotion des droits de l’homme et des valeurs démocratiques.

Une opinion publique dubitative

Selon une partie de l’opinion publique des pays de la sous–région d’Afrique centrale, cette rencontre qui prend fin demain servira également d’occasion aux élus des différents peuples pour fustiger l’attitude anti-démocratique de certains dirigeants du continent qui tripatouillent régulièrement les textes de lois pour demeurer ‘’éternellement dans les affaires’’.

Mais il faudra surtout que les parlementaires de cette sous-région se remettent également en cause au cours de ces assises de Libreville. Car, bon nombre de parlements dans cette partie du continent servent d’appui aux dictateurs, retardant l’alternance politique et l’avènement d’une véritable démocratie dans leurs pays respectifs. Cette rencontre sera donc un rendez-vous perdu et une messe pour rien s’il n’ y a pas de prise conscience collective de la part des élus des peuples et une nette volonté de faire bouger les choses dans le continent. Le rêve est-il permis?

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