Gabon, Santé d’Ali Bongo : panique à Libreville


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Le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba
Le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba

Au Gabon, l’état de santé du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a fini de créer une situation de panique à Libreville. 

Voilà trois semaines que les Gabonaises et les Gabonais sont sans nouvelle aucune de leur cher Président. Lequel, victime d’un accident vasculaire cérébral, le 24 octobre 2018, s’est soigné à l’étranger pendant cinq longs mois avant de regagner le pays, le 23 mars 2019. A peine une dizaine de jours passés au Gabon, Ali Bongo, annoncé affaibli, aurait quitté son pays à destination de Londres, pour se soigner. De Londres, voilà que le dirigeant est annoncé à Amsterdam, aux Pays-Bas. Mais à ce jour, aucune information officielle n’a été donnée en rapport avec Ali Bongo. Ce qui a fini par créer la panique, notamment à Libreville.

En effet, si certains, notamment l’opposant Jean Ping, qui n’a de cesse réclamé la victoire qu’Ali Bongo lui a « volée » lors de la dernière Présidentielle, insistent sur l’obligation de constater la vacance du pouvoir, d’autres semblent en profiter pour solder leurs comptes et écarter certains « perturbateurs ». C’est dans ce sillage que des ambitions présidentielles sont prêtées au directeur de Cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga en l’occurrence, connu pour son engagement légendaire auprès des populations gabonaises.

Le patron de l’AJEV, un mouvement qui a su rassembler les jeunes de ce pays d’Afrique Centrale, chez qui un nouveau vent d’espoir est né à travers des actions menées, le tout compilé dans un ouvrage, « L’or Jeune », nouveau guide du jeune Gabonais, qui a convaincu plus d’un, au point qu’Ali Bongo jette son dévolu sur son auteur, semble aujourd’hui enveloppé dans la peau du loup à faire abattre par le palais de Libreville qui, selon toute vraisemblance, abrite des… faucons, qui, pris de panique en l’absence d’Ali Bongo, et pour des calculs politiciens, semblent prêts à tout pour le pouvoir.

Aujourd’hui, Brice Laccruche Alihanga est accusé de lorgner le fauteuil d’Ali Bongo, procédé classique pour liquider tout proche de chef d’Etat. Selon toute vraisemblance, le Directeur de cabinet d’Ali Bongo dérange. Mais qui ? Question que devra résoudre le palais de Libreville. Car, force est de reconnaître qu’autour d’Ali Bongo, peu ont un solide programme, notamment envers les jeunes, comme c’est le cas du Dircab qui a fait ses preuves en offrant une lueur d’espoir aux jeunes de son pays à qui il tente de montrer la voie.

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