Gabon : l’opposition et la société civile, main dans la main


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Plusieurs cadres de l’opposition ont signé la pétition de la société civile pour la tenue de la conférence nationale.

(De notre correspondant)

Les cadres de l’Union des forces pour l’alternance (UFA, opposition) ont été reçus lundi au siège du mouvement « Ca suffit comme ça », où ils se sont faits enregistrer, dans le cadre des inscriptions lancées le 8 décembre dernier, en vue de la tenue d’une conférence nationale souveraine.

Le groupe des opposants était conduit par le président en exercice de l’UFA et le président du CDJ, Jules Aristides Bourdes Ogouliguendé. Plusieurs leaders de l’ex Union Nationale, entre autres Casimir Oyé Mba, Jean Eyeghé Ndong et Zacharie Myboto faisaient partie du groupe.

« Nous vous remercions, de nous avoir appelé dans ce lieu qui nous rassemble souvent, pour exprimer notre détermination à travailler avec la société civile et tous les autres éléments qui composent les forces vives de la nation gabonaise, pour faire en sorte que la proposition que nous avons tous partagée de voir se tenir dans notre pays une conférence nationale souveraine se concrétise », a souligné Jules Aristide Ogouliguendé. « Moi je pense qu’après l’acte que nous venons de poser en tant que parti politique et en tant que responsable de parti politique, il est temps que nous adressons un appel pressant à tous nos militants pour qu’ils se rendent nombreux au siège du mouvement « Ça suffit comme ça » pour signer la pétition et marquer ainsi la volonté qu’ils ont de voir leur participation à la conférence nationale souveraine se concrétiser dans les jours qui viennent. C’est un devoir citoyen », a-t-il ajouté.

Les leaders de la société civile et les cadres d’une partie de l’opposition estiment que le Gabon est en situation de crise multiformes et que l’organisation d’une conférence nationale souveraine est la seule voie, pour sortir le pays de l’impasse. L’idée n’est pas partagée par le parti au pouvoir et un pan de l’opposition, qui voit en cette revendication, un acte de diversion et une volonté de produire un coup d’Etat constitutionnel.

Rappelons que les inscriptions, pour la tenue d’une conférence nationale souveraine ont été lancées le 8 décembre dernier à Libreville par le mouvement « Ça suffit comme ça ». Elles vont se poursuivre jusqu’au 31 décembre, aussi bien dans la capitale gabonaise que dans les chefs lieux de provinces. La date de la tenue de ces assises n’a pas encore été communiquée par les leaders de la société civile, qui comptent y inviter le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et les membres du gouvernement.

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