France : un jeune homme d’origine algérienne battu à mort


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Quatre personnes ont été entendues mardi soir par la police française, suite à un passage à tabac, survenu dans la nuit de samedi sur l’autoroute A13, en région parisienne. Il a coûté la vie à Mohamed, un trentenaire d’origine algérienne. Deux hommes Abdoulaye B. et Hadema D., ont été arrêtés et emprisonnés.

Un passage à tabac survenu suite à un accrochage dans la nuit de samedi à dimanche sur l’autoroute A13, en banlieue parisienne, a causé la mort de Mohamed, 30 ans, un jeune homme d’origine algérienne. Mardi soir, quatre personnes ont été entendues par la police. Abdoulaye B. et Hadema D., suspectés d’être à l’origine du meurtre, ont été déférés lundi soir à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy.

Un banal accrochage

Dans la nuit de samedi à dimanche, la famille de Mohamed rentre chez elle en Seine-et-Marne, après une soirée passée chez une tante. Ils empruntent l’autoroute A13. La situation dégénère au niveau de la sortie des Mureaux. A ce moment là, une Renault Clio avec 3 passagers, érafle la voiture ou Mohamed est simple passager. La conductrice de la Clio refuse de signer le constat amiable. «Vous n’allez pas faire vos Français », déclarent les occupants de la Clio à la famille. Les Seine-et-Marnais décident alors de contacter la police. Ce qui ne sera pas du goût des passagers de la Clio, qui appellent des amis en renfort venant de la Cité des Musiciens, aux Mureaux, connue pour être un quartier sensible. Peu de temps après, neuf hommes arrivent dans trois voitures et passent à tabac toute la famille de Mohamed. Ce dernier décédera des suites de ses blessures le lendemain à l’hôpital Georges Pompidou dans le 15e arrondissement de Paris. «Mon frère c’était un mec bien. Il travaillait. Franchement, c’était mon exemple, mon modèle», a déclaré Nabil, le frère de la victime à qui son entreprise a rendu un hommage silencieux ce lundi.

La municipalité des Mureaux est régulièrement le théâtre d’exactions, notamment dans la cité de Musiciens et de la Vigne Blanche. Elle a estime que ce drame « entache l’image de la ville». «Mais l’ensemble des habitants ne sont pas comme ça, poursuit-on. C’est quand même une commune où il fait bon vivre ».

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