En RDC, 7909 violations et atteintes aux droits de l’Homme documentées en 2020 par le BCNUDH


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Drapeau de la République Démocratique du Congo
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Un total de 7909 cas de violations et atteintes aux droits de l’Homme ont été documentées par le Bureau de Coordination des Nations Unies aux droits de l’Homme(BCNUDH), au cours de l’année 2020. Ces chiffres sont contenus dans son communiqué de presse publié, ce 27 janvier.

Dans ce document, cette structure indique qu’au moins 2945 civils dont 553 femmes et 286 enfants ont été tués au cours de l’année écoulée. Des chiffres qui représentent une moyenne de 659 violations par mois.

Selon le BCNUDH, les cas des violations et atteintes aux droits de l’Homme sont en « hausse de l’ordre de 21% par rapport à 2019 ». Ajoutant que « cette augmentation résulte de la détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces affectées par le conflit armé, notamment au Nord-Kivu, en Ituri et au SudKivu ». Ce communiqué ajoute que 517 violations des droits de l’Homme ont été documentées dans les provinces non affectées par ces conflits armés.

Les violences sexuelles en hausse

A en croire le BCNUDH, 680 victimes de violences sexuelles ont été documentées au courant de l’année 2020. Des chiffres en baisse de 35% par rapport aux 1 054 victimes de 2019. Cette structure note que les groupes armés sont responsables de 70% de violences sexuelles documentées au cours de l’année écoulée. « Parmi les groupes armés, les combattants des FDLR ont causé le plus grand nombre de victimes (15%), suivis des combattants Twa dont les Apa Na Pale (10%), ceux de divers groupes Maï-Maï (9%), les Nyatura (8%), les NDC (7%) ainsi que les assaillants armés de Djugu et les Raïa Mutomboki (6% chacun) », peut-on lire dans ce document.

Les violations liées au Covid-19

Par ailleurs, parmi d’autres violations des droits de l’Homme, le BCNUDH a cité, entre autres, 935 violations des droits et libertés fondamentaux liés à la restriction de l’espace démocratique sur l’ensemble du territoire, 180 violations des droits de l’Homme liées à ces mesures de restriction du Covid-19 avec au moins 349 victimes dans 14 provinces du pays. « La quasi-totalité des violations a été commise par des agents de l’Etat dont les agents de la PNC (126 violations) des militaires des FARDC (27 violations) et des agents de l’ANR (10 violations respectivement). Les provinces les plus affectées ont été celles du Nord-Kivu (76 violations), du Tanganyika (28 violations), de Kinshasa (20 violations) et du Sud-Kivu (15 violations) », note ce document.

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