Côte d’Ivoire : « Le lait de la mort » traqué en laboratoire


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Les autorités ivoiriennes ont certifié, dimanche après-midi à Abidjan, la présence de lait chinois sur le territoire ivoirien. Le ministre du Commerce, Youssouf Soumahoro, a par ailleurs annoncé que, par mesure de sécurité, les échantillons de tout lait en provenance de l’extérieur seront analysés en laboratoire.

De notre correspondante en Côte d’Ivoire

Il a été décidé dimanche, par les autorités ivoiriennes d’analyser tout lait en provenance de l’extérieur. Objectif : détecter le lait chinois contaminé à la mélamine, une substance toxique pour les reins et qui a déjà causé la mort de quatre bébés en Chine.

En attendant les résultats du laboratoire, le ministre ivoirien du Commerce, Youssouf Soumahoro, a demandé à la population de faire attention et surtout de se garder d’acheter du lait qui ne donne aucun renseignement sur sa provenance.

Selon lui, une chose reste sûre et certaine : « Une forte quantité de ce lait est entrée sur le territoire ivoirien. Je demande à la population de se garder d’acheter du lait sans étiquette », a-t-il conseillé aux Ivoiriens.
Même si jusque là aucun cas de décès n’a été enregistré dans le district d’Abidjan et ses environs, le lait de la honte continue d’être l’objet de rejet.

Cependant, fait paradoxal, les populations continuent d’ingurgiter des litres de dêguê[[Yaourt traditionnel très apprécié fait à base de lait caillé et de grain de mil préparé.]] dans les marchés et aux carrefours, sans se soucier des risques qu’elles encourent.

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