Côte d’Ivoire : la CPI exige l’extradition de Simone Gbagbo pour la juger


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La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté une requête de la Côte d’Ivoire, qui souhaite juger elle-même l’ex-Première dame Simone Gbagbo, accusée de crimes contre l’humanité. La juridiction internationale a sommé Abidjan de la lui livrer.

Le bras de fer entre Abidjan et la Cour pénale internationale (CPI) concernant Simone Gbagbo n’est pas terminé. La CPI a en effet rejeté, ce jeudi, une requête de la Côte d’Ivoire, qui souhaite juger elle-même Simone Gbagbo, et rappelé à Abidjan son obligation de lui livrer l’ex-Première dame.

Simone Gbagbo est soupçonnée par la CPI de crimes contre l’humanité présumés commis lors de la crise post-électorale meurtrière de 2010-2011. Surnommée la « Dame de fer », elle est inculpée par la justice ivoirienne d’« atteinte à la sûreté de l’Etat » pour son implication présumée dans la crise post-électorale de 2010, qui a fait 3 000 morts. Depuis le début de cette affaire, la CPI a réclamé à Abidjan l’extradition de l’ex-Première dame pour la juger. De leur côté, les autorités ivoiriennes ont toujours réfuté cette requête, assurant que c’était à la Côte d’Ivoire de régler cette affaire et de faire le procès de la « Dame de fer ».

Son mari Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l’humanité, durant la crise-post-électorale ivoirienne, suite à son refus de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, est lui emprisonné à la Haye, depuis novembre 2011. Son procès devrait se tenir au mois de juillet prochain.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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