Corruption : encore des « cafards » de Bouteflika !


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L'ex-Président algérien, Abdelaziz Bouteflika
L'ex-Président algérien, Abdelaziz Bouteflika

Les affaires de corruption et les poursuites judiciaires enclenchées par la justice algérienne, depuis la chute de l’ancien régime de l’ex-Président Abdelaziz Bouteflika, se poursuivent, ce jour, avec notamment le chaud dossier Sonatrach.

C’est aujourd’hui, mercredi 17 février 2021, que devrait s’ouvrir, à la Cour d’appel de Paris, l’affaire Sonatrach, l’un des plus gros scandales sous le règne de l’ancien chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission par un soulèvement populaire, ponctué de manifestations, notamment du mouvement de protestation « Hirak ».

Ce procès implique 15 personnes, dont l’ex-président directeur général de ce grand groupe pétrolier qu’est la Sonatrach, Mohamed Meziane, ainsi que quatre sociétés étrangères, toutes accusées de corruption. Dans le détail, Mohamed Meziane, ses deux fils, huit de ses proches collaborateurs, et quatre autres filiales d’entreprises étrangères sont poursuivis pour « association de malfaiteurs », « détournement de deniers publics », « blanchiment et corruption ».

Après auditions des principaux accusés dans cette affaire, notamment sur les circonstances dans lesquelles les marchés publics entre la société algérienne Sonatrach et les compagnies étrangères ont été passés, il a été démontré une panoplie d’irrégularités dans l’acquisition d’équipements de télésurveillance et de matériaux devant servir à le réhabilitation de l’ancien siège du groupe Sonatrach à Paris.

C’est dans ce contexte que de lourdes peines ont été infligées aux différents contrevenants. Notamment des condamnations des accusés à des peines comprises entre 18 mois avec sursis et 6 ans de prison ferme, en plus de lourde amendes infligées à quelque 12 personnes morales et physiques impliquées dans cette affaire.

Si un total de sept personnes avait pu bénéficier de l’acquittement, ce jugement du 2 février 2016 avait été contesté par les différents prévenus, à travers un pourvoi en cassation devant la Cour suprême. Ce qui avait entraîné l’annulation du verdict et l’affaire avait été renvoyée, pour être rejugée, ce mercredi 17 février 2021. Une affaire très suivie en Algérie, certes, mais aussi dans sa diaspora.

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