Centrafrique : le chaos se poursuit, un parlementaire assassiné


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La situation ne s’améliore guère en Centrafrique, où un parlementaire a été tué dimanche, à Bangui, par des inconnus.

Il ne se passe désormais plus un jour sans qu’une personne soit assassinée dans la capitale centrafricaine, Bangui. Entre samedi et dimanche au moins 11 personnes ont été massacrées. Parmi elles, un membre du parlement provisoire centrafricain, du nom de Jean-Emmanuel Ndjarouaa. Il a été tué ce dimanche par des inconnus, au lendemain d’une « dénonciation publique des violences contre les ressortissants cosmopolites de sa région », a annoncé la Ligue centrafricaine des droits de l’Homme (LCDH).

Jean-Emmanuel Ndjaroua, représentant la région de la Haute Kotto, située dans le sud-est, au Conseil national de transition (CNT), le parlement provisoire centrafricain, a été assassiné dans l’après-midi, dans le 4e arrondissement de Bangui, a précisé à l’AFP le président de la LCDH, Joseph Bindoumi. Le parlementaire appelait pourtant à l’apaisement dans Bangui, toujours en proie à des violences.

Les troupes françaises de l’opération Sangaris et la force africaine MISCA, présentes en Centrafrique semblent plus que jamais débordées par l’escalade de la violence dans le pays. L’ONU ne cache pas son inquiétude face à la situation, craignant un génocide. Les musulmans du pays ont été près de 9000 à fuir vers le Cameroun, a annoncé l’ONU, vendredi dernier.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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