Ce que l’on sait du Rwandais qui a tué le prêtre en Vendée


Lecture 2 min.
Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin
Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin

Le corps d’un homme, qui se trouve être un prêtre, a été découvert en Vendée, en France, ce lundi, un peu avant qu’un homme, d’origine rwandaise, ne se présente dans un poste de gendarmerie pour se déclarer auteur de ce crime. Qui est ce Rwandais et que sait-on de lui ?

Le prêtre Olivier MaireEn milieu de matinée, de ce lundi 9 août 2021, un homme s’est présenté à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre pour se livrer, affirmant avoir tué un prêtre, mort suite à un coup reçu à la tête. Les premiers éléments de l’enquête indiquent que le suspect n’explique toujours pas son geste, mais a reconnu les faits : l’assassinant du religieux originaire de Besançon, Olivier Maire.

Selon les propos du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur Twitter, l’auteur présumé du meurtre se nomme Emmanuel A., un Rwandais qui n’a pas un casier judiciaire vierge, puisqu’il a déjà été accusé d’avoir incendié la cathédrale de Nantes, en juillet 2020, alors qu’il était bénévole au diocèse de la ville depuis trois ans. Placé en détention provisoire, à l’époque, il avait été libéré sous contrôle judiciaire.

Rwandais venu se réfugier en France, il y a huit ans, Emmanuel A. est issu d’une famille Hutue dont certains membres ont participé au génocide contre les Tutsis, en 1994. Des informations indiquent que son père a été exécuté en guise de représailles, lorsqu’il est revenu dans son village d’origine. En France, Emmanuel A. s’est vu refuser sa demande d’asile et a reçu quatre obligations de quitter le territoire français.

La victime serait Olivier Maire, un prêtre de 60 ans, qui était membre de la communauté religieuse de Saint-Montfort, à Saint-Laurent-sur-Sèvre et hébergeait l’auteur présumé de son assassinat, depuis quelques mois. L’enquête ouverte, qui a été confiée au groupement de gendarmerie de la Vendée et à la section de recherche de la gendarmerie de Nantes, nous en dira sans doute plus.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News