Cameroun, Crise anglophone : le Nord-Ouest se vide de ses habitants


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Bamenda, capitale de la région anglophone du Nord-Ouest du Cameroun, se vide de ses habitants depuis plusieurs jours. En cause, un message de « ville morte » pendant les deux premières semaines de la rentrée scolaire lancé par les sécessionnistes.

A Douala,

La décision de la justice camerounaise de condamner à la prison à vie l’un des leaders séparatistes, Julius Ayuk Tabe, a provoqué la colère de ses partisans qui ont appelé les habitants à observer, à partir de lundi 26 août 2019, des journées  » villes mortes « .

Depuis le lundi 26 août dernier, les passagers prennent d’assaut, et ce de plus en plus, les agences de transport interurbain de Bamenda. Ce qui a eu pour conséquence une augmentation des coûts du transport. Chaque jour, des milliers de personnes envahissent les agences de transport pour rallier les villes les plus proches.

 » En raison de la crise anglophone, nos enfants ne peuvent pas aller à l’école, nous devons donc nous rendre à Douala ou à Yaoundé pour les envoyer à l’école. C’est donc le défi auquel nous sommes confrontés dans les deux régions anglophones « .

Les séparatistes anglophones militent pour la création d’un Etat indépendant dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Depuis fin 2017, une partie d’entre eux ont pris les armes, commettent de graves violences et affrontent l’armée, accusée elle aussi d’exactions et de crimes par les ONG internationales et l’ONU.

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