Attentats au Mali : 5 kamikazes tués et 2 soldats blessés


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Deux attentats suicides survenus vendredi matin à Ménaka et Gossi, près de Gao, ont tué cinq kamikazes et blessé deux soldats maliens.

Le Mali est toujours en guerre. Le double attentat survenu, ce vendredi matin à Ménaka et Gossi, près de Gao, vient le rappeler.

« La première attaque s’est produite à Ménaka contre des soldats du Niger. Une voiture piégée a pénétré dans leur camp mais les militaires ont détruit le véhicule qui a explosé », a indiqué un officier, avant d’ajouter : « au même moment à Gossi, trois kamikazes se déplaçant à pied ont attaqué un barrage (et) se sont fait exploser devant les militaires maliens ».

Un terroriste a péri à Ménaka, à environ 300 km à l’est de Gao, et quatre autres ont trouvé la mort à Gossi, à environ 185 km au sud-ouest de la plus grande ville du Nord-Mali.

Les deux attaques kamikazes ont donc tué cinq kamikazes et blessé deux soldats maliens.

Le Nord-Mali en guerre

Le Nord-Mali n’est pas totalement libéré. Tombouctou et Gao, bien que reprises par l’armée française, sont en proie à des attentats terroristes à répétition. Et Kidal, sous l’égide du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), est devenue le terreau de divers groupes terroristes tels que le Mouvement armé de l’Azawad (MAA) et le Haut conseil de l’Azawad (HCA).

D’où l’indignation du ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Hubert Coulibaly : « Kidal n’est pas une exception, c’est un objectif et aucune partie du territoire ne sera exceptée ». Selon lui, la position du gouvernement est on ne peut plus claire. Il s’agit pour l’Etat malien de déployer l’armée nationale sur toute l’étendue du territoire national.

Ces problèmes récurrents de sécurité au nord du Mali compromettent l’organisation de l’élection présidentielle les 7 et 21 juillet prochains, comme le prévoit l’exécutif malien. D’une part, les groupes armés comme le MNLA refusent pour l’heure de désarmer et de l’autre, les 400 000 Maliens qui ont fui cette région ne pourront pas voter.

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