Athlétisme : Mboma et Masilingi privées du 400 m aux JO


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Mboma et Masilingi
Mboma et Masilingi

La jeune athlète namibienne Christine Mboma, qui a couru le 400 m féminin le plus rapide cette année, ne pourra pas concourir sur la distance aux Jeux olympiques. Mboma et sa compatriote Beatrice Masilingi, toutes deux âgées de 18 ans, ont été soumises à une évaluation par World Athletics, dont les résultats indiquent qu’elles présentent des différences de développement sexuel (DSD) et des niveaux naturels élevés de testostérone.

Christine Mboma et sa compatriote Beatrice Masilingi, toutes deux âgées de 18 ans, ont été soumises à une évaluation par World Athletics, dont les résultats indiquent qu’elles présentent des différences de développement sexuel (DSD) et des niveaux naturels élevés de testostérone. En vertu des règles de l’instance dirigeante mondiale, ces athlètes doivent prendre des médicaments pour réduire leur testostérone naturelle, si elles veulent participer à des épreuves féminines allant de 400 m à un mile.

À court terme, cela signifie qu’aucune des deux ne pourra courir sur sa distance préférée aux Jeux olympiques. Toutes deux se sont cependant qualifiées pour le 200m, qu’elles sont autorisées à courir. Le Comité national olympique de Namibie (NNOC) a publié un communiqué confirmant la situation et indiquant que les athlètes avaient été testées en Italie, où elles s’entraînent. « Il est important de comprendre que nos deux athlètes n’étaient pas au courant de cette condition et aucun membre de la famille, leur entraîneur ou le NNOC-CGA n’en étaient au courant », a déclaré le NNOC.

« Le NNOC-CGA et notre médecin-conseil, le Dr Ben Viljoen sont en contact étroit avec le Dr Stéphane Bermon, médecin-chef de World Athletics, en ce qui concerne la voie à suivre dans l’intérêt de nos deux sprinteuses. Nous analyserons toutes les informations et les appliquerons dans le meilleur intérêt de ces deux jeunes filles. Nous sommes optimistes quant à leur avenir en tant qu’athlètes d’élite. Cela ne doit pas être considéré négativement mais plutôt comme un nouveau défi et une nouvelle opportunité », a-t-il ajouté.

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