Ali Bongo ne connait pas la Françafrique. C’est ce qu’il a affirmé une nouvelle fois à la sortie d’un conseil des ministres a un journaliste de l’AFP. Depuis sa prise de pouvoir en 2009, il dit ne gérer que les relations d’Etat à Etat et que la France n’a rien de particulier dans ce cadre. Alors qu’il n’est pas mis en cause par les révélations de Robert Bourgi, mais que son père Omar Bongo l’est très largement, il insiste sur le fait que le passé est derrière et qu’il ne peut répondre que de ce qui existe depuis son élection en 2009. Évoquant Omar Bongo, le porte parole de la présidence a déclaré : « les traditions gabonaises (…) veulent qu’on laisse en paix les baobabs qui se sont couchés pour l’éternité ». Connaissant cependant les liens très forts qui unissent Ali Bongo et Robert Bourgi, ce dernier ayant affirmé pendant la campagne électorale de 2009 que Ali Bongo était le candidat de la France, on peut avoir quelques doutes.
