Algérie : Lamamra jette une pierre dans le jardin marocain


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Ramtane Lamamra, Premier ministre algérien
Ramtane Lamamra, Premier ministre algérien

À peine nommé à la tête des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a profité de la cérémonie de passation de pouvoir avec son prédécesseur, Sabri Boukadoum, pour décliner les priorités diplomatiques de son département. Le nouveau patron de la diplomatie algérienne s’est attardé sur la crise libyenne et la Palestine. Et a juste brossé la question du Sahara Occidental, non sans égratigner le Maroc.

Le ministère des Affaires étrangères d’Algérie a un nouveau patron. Il s’agit de Ramtane Lamamra, qui vient de succéder à Sabri Boukadoum. Le nouveau chef de la diplomatie algérienne, qui a pris fonction hier jeudi, s’est attardé sur la crise libyenne et la Palestine. En revanche, sur la question du Sahara Occidental, il s’est montré peu bavard. Il n’a abordé le différend territorial que lorsqu’il a résumé les entraves à la construction maghrébine.

« Les conflits existants, en l’occurrence celui du Sahara Occidental et la crise libyenne, influent sur l’action d’unification des rangs et le bond vers l’intégration et l’unité escomptées », a souligné Ramtane Lamamra. Mais, il a également adressé des messages indirects au Maroc. Il a notamment invité « toutes les parties dans la région » maghrébine à cesser de « fomenter des crises », d’« imposer le fait accompli » et de « faire preuve de clairvoyance, d’intelligence et de sens de responsabilité » afin d’assurer les conditions favorables « à un avenir meilleur à tous les peuples sans exclusive aucune ».

Dans son allocution, Ramtane Lamamra a déclaré que son pays ne ménagera aucun effort pour « une issue de crise libyenne à la faveur de la paix, de la fraternité, de l’union des rangs et d’un régime démocratique auquel aspire le peuple libyen frère ».

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