Algérie : grosses acquisitions d’armes et munitions classiques, pour quoi faire ?


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Police algérienne femmes

Le régime algérien a acquis des armes et munitions classiques pour une valeur de près de 12 millions de dollars. À quoi sert cet approvisionnement en armes légères, si l’on sait que les manifestants ne sont pas prêts à quitter la rue réclamant le départ du régime.

Une acquisition dans l’unique but de mater les manifestations qui durent depuis plusieurs mois en Algérie ? Tout porte à le croire si l’on sait qu’en Algérie, les manifestants investissent la rue demandant le départ de toutes les figures du régime. Les récentes révélations de médias canadiens, faisant état de l’acquisition par Alger d’armes et de munitions classiques, pour une valeur de 12 millions de dollars sur une période deux mois, donnent froid dans le dos.

Suffisant pour qu’au Canada, les ONG s’inquiètent de l’usage de telles armes et munitions, craignant qu’elles ne servent à réprimer les libertés individuelles et les droits de l’Homme en Algérie. Surtout que les médias canadiens révèlent que les achats effectués par Alger en l’espace de deux mois, notamment entre juin et juillet 2019, dépassent de très loin les acquisitions d’armes et de munitions classiques des dix dernières années, faisant de l’Algérie le premier client du Canada pour l’année 2019.

Les médias canadiens n’ont pas manqué de rappeler que Human Rights Watch a pointé du doigt l’Algérie, pays d’Afrique du Nord qui « interdit l’entrée sur son sol aux observateurs de l’ONU, punit les manifestations publiques non autorisées, emprisonne les journalistes… ».

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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