Affaires Ghali : Arancha Gonzalez accusée, Alger piste toujours la taupe du Maroc


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Arancha Gonzalez
Arancha Gonzalez, cheffe de la diplomatie espagnole

La ministère espagnol des Affaires étrangères, serait directement impliquée à l’entrée du leader du Front du Polisario, Brahim Ghali, sous une fausse identité algérienne. Le département dirigé par Arancha Gonzalez n’a pas facilité aux forces de défense espagnoles l’accès à l’identité de Ghali et son accompagnant. Pour sa part, Alger traque toujours la taupe du Maroc dans cette fuite d’information.

Arancha Gonzalez au banc des accusés en ce qui concerne l’entrée en Espagne du leader du Front du Polisario, Brahim Ghali sous une fausse identité algérienne au nom d’un certain Mohamed Ben Battouche. L’enquête menée par le juge d’instruction, Rafael Lasala, pour identifier la partie qui a autorisé l’atterrissage, le 18 avril, à la base de Saragosse, de l’avion de la Présidence algérienne avec à son bord le chef du Polisario, commence à fournir de nouvelles données, révèle Heraldo.

« Le ministère a seulement indiqué que parmi les passagers de l’avion il y a une personne malade qui sera évacuée vers un hôpital », a fait savoir le général Ortiz Cañabate a également témoigné que l’avion de la présidence algérienne a atterri « conformément à l’ordre communiqué par téléphone aux responsables de la Base par la Commission des relations internationales de l’état-major général de l’armée de l’air ».

À son arrivée, l’avion a été conduit « pour des raisons de sécurité » vers la plateforme militaire, « une pratique courante pour les avions d’Etat », raconte le général. Une fois les ordres du ministère des Affaires étrangères reçus par l’état-major de l’armée de l’air, le personnel de l’avion « n’a pas subi le traditionnel contrôle des passagers à la frontière ». Le général Ortiz Cañabate a signalé qu’« il y avait un passager malade », de nationalité « algérienne , venu sur une civière » et accompagné d’une autre personne.

Pour rappel, le juge d’instruction au tribunal n°7 à Saragosse, Rafael Lasala a exigé le 18 juin dernier au ministère de la Défense et au commandement militaire aérien de la base de Saragosse de révéler l’identité de la partie qui a autorisé l’entrée de Brahim Ghali en Espagne. Cette affaire continue de faire grand bruit et l’Algérie veut, à tout prix, découvrir la taupe du Maroc. Surtout que toutes les précautions avaient été prises pour ne pas fuiter cette évacuation réglée depuis le haut.

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