Affaire Sidiki Diabaté : Nathalie Yamb s’en mêle


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Nathalie Yamb
Nathalie Yamb

Alors que l’affaire dite Sidiki Diabaté, du nom du tristement célèbre « batteur de femme », continue d’alimenter l’actualité dans le monde entier, la militante Nathalie Yamb s’est invitée au débat.

La militante suisso-camerounaise Nathalie Yamb, membre du parti d’opposition ivoirien Lider (Liberté et Démocratie pour la république), s’est invitée au débat du grand Sidiki Diabaté, détenu au Mali, après avoir été accusé de violence sur Mariam Sow, également appelée Mamasita. L’ex-compagne du Prince de la kora a fait de glaçantes révélations.

Mariam Sow a en effet publié des photos d’elle avec le corps à la limite charcuté, expliquant que Sidiki Diabaté lui a fait subir des sévices corporels. « C’est réellement moi sur les photos, mais ces photos datent d’un an. J’ai subi plusieurs violences. J’ai subi plus que ça. Il me frappait avec des rallonges. J’ai été séquestrée pendant presque deux mois. J’étais enfermée dans la maison », a confié Mamasita aux internautes.

L’affaire éclate et aboutit à l’incarcération du musicien qui, depuis sa cellule, clame son innocence. Durant cette incarcération, certaines personnalités ont effectué une sortie pour soutenir l’artiste malien. Oumou Sangaré, Tina Glamour la mère de DJ Arafat, Yvidero, entre autres, ont tenu à apporter leur soutien à Sidiki Diabaté et à solliciter la clémence envers l’artiste. Ce qui a irrité Nathalie Yamb.

Dans une publication sur son compte Twitter, Nathalie Yamb, militante suisso-camerounaise n’y est pas allée avec le dos de la cuiller, en tançant toutes les personnes qui ont soutenu l’artiste malien. « Sidiki Diabaté avait été arrêté pour pédophilie ou meurtre, je me demande si tous ses « amis » allaient lui marquer leur soutien de façon aussi ostentatoire », s’est demandé Nathalie Yamb.

Celle qui est par ailleurs membre du parti d’opposition ivoirien Lider (Liberté et Démocratie pour la république) est allée plus loin, demandant : « ou alors si c’est parce qu’ils considèrent la violence faite aux femmes comme un délit mineur qu’ils le font » ».

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