35 ans de prison pour avoir tenté d’assassiner Nelson Mandela


Lecture 1 min.
arton34735

Les leaders d’un groupe d’extrême-droite blanc en Afrique du Sud ont été condamnés par la justice sud-africaine, ce mardi, à 35 ans de réclusion pour avoir tenté de tuer Nelson Mandela lors d’un attentat en 2002 qui a fait un mort et plusieurs blessés.

Même Nelson Mandela n’a pas été épargné hélas par les tentatives d’assassinats. La justice sud-africaine a condamné ce mardi un groupe d’extrême droite blanc à 35 ans d’emprisonnement pour avoir en 2002 lors d’un attentat tenté de tuer le héros national de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela. L’attentat en question avait fait un mort et plusieurs blessés.

Selon le porte-parole du parquet, Sidupe Simasiku, « les condamnations vont de 10 à 35 ans de réclusion et ceux qui ont été condamnés à 35 ans sont cinq au total, dont Mike du Toit », considéré comme « le cerveau de ce groupe se faisant appeler « Boermag » ou « Force boer », du nom des descendants des colons hollandais arrivés en Afrique du Sud au XVIIe siècle. Ces terroristes, pro-Apartheid, prévoyaient d’assassiner Nelson Mandela, premier Président noir de l’Afrique du Sud, à la tête du pays de 1994 à 1999 lors d’un de ses déplacement officiel au cours duquel il devait inaugurer une école en octobre 2002.

Déjà en août 2012, cinq des accusés avaient été reconnus coupables de ce complot. Ils projetaient de chasser tous les Noirs et Indiens du pays. Leur objectif était de remplacer le gouvernement noir par un régime militaire blanc. Ils avaient même planifié d’autres attentats.

Assanatou Baldé
LIRE LA BIO
Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
Linkedin
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News