Médias numériques en Algérie : des mesures de censure en cascade ! 


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Il y a quelques jours, l’accès à Maghreb Emergent et Radio M Post, depuis l’Algérie, a été interdit par les autorités. Les deux journaux, édités par Interface Média, viennent d’être rejoints par le journal en ligne Interlignes Algérie. A son tour, il subit « une nouvelle mesure de censure ».

« Notre journal Interlignes est inaccessible depuis la fin de la matinée d’aujourd’hui, 19 avril 2020. Nos lecteurs l’auront certainement constaté. Les utilisateurs de l’ADSL et de l’internet mobile ne peuvent plus y accéder sans le recours à l’application VPN. Il s’agit d’une nouvelle mesure de censure qui cible notre média », écrit le média.

La censure, pour Interlignes Algérie, « été levée qu’à la fin de l’année. Mais seulement pour quelques semaines ». Il se dit qu’il est victime, une fois de plus, « d’un nouveau le blocage, sans pour autant savoir quelle en est la raison. Qui a donné l’ordre de nous bloquer ? Que nous reproche-t-on encore cette fois-ci ? Veut-on nous faire payer notre objectivité et notre rigueur dans le traitement de l’information ? ».

Par ailleurs, « les services qui sont en train de censurer toute voix qui s’élève contre le pouvoir actuel sont, sans se rendre compte, en train de noircir l’image de l’Algérie et non pas de la protéger. La liberté d’expression est l’indice des libertés dans un pays. Nous défions quiconque, des autorités, des institutions, et personnalités, de nous apporter un écrit dans lequel nous pratiquons la diffamation, ou la diffusion de fausses informations », s’insurge le journal.

La rédaction d’Interlignes Algérie rappelle que « cette série de censures dont sont victimes aussi nos confrères intervient au moment où les Algériens ont plus que jamais besoin des médias pour s’informer et faire face à la pandémie de Covid-19 qui ravage le monde entier ».

Enfin, Interlignes Algérie attend une réponse claire de la part des autorités compétentes et prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale.

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