Centrafrique : la Présidente Samba-Panza évoque un complot contre le pouvoir en place


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La Présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza a évoqué dimanche des manipulations à l’origine des dernières violences meurtrières à Bangui. Elle était en visite dans un hôpital de la capitale du pays.

La Présidente Centrafricaine Catherine Samba-Panza a évoqué dimanche un complot visant à déstabiliser le pouvoir au sujet de l’attaque de la semaine dernière. Près de 17 personnes sont mortes et 27 ont été enlevées par des assaillants armés qui ont pris d’assaut l’église Notre Dame Fatima. Prenant la suite du Premier ministre qui a dénoncé un « complot planifié », elle a pointé du doigt des « agitateurs ».

« Des enquêtes sont en cours »

« Il y a des ambitions, des ambitions avérées, des ambitions cachées, et ce sont ces agitateurs qui, en sous-marins, essaient de manipuler, d’instrumentaliser les jeunes pour des raisons purement politiques », a déclaré Catherine Samba-Panza, selon RFI. Le chef de l’Etat était en visite dimanche à l’hôpital général de Bangui. « Des enquêtes sont en cours. Dès que nous aurons des faits avérés, je pourrai en parler de manière plus précise » a poursuivi la présidente.

Le Premier ministre, André Nzapayéké, avait dénoncé, vendredi dernier, un « complot planifié » pour perturber la transition. Les suspicions pourraient se préciser autour de l’implication de membres du pouvoir, notamment d’ex-Séléka intégrés en janvier dans le cabinet de la présidente.

La priorité reste le désarmement

Le chef du gouvernement a indiqué que « les manifestations non autorisées par le ministère de la Sécurité publique » serait « considérées comme des manifestations irrégulières », rapporte l’AFP. Par ailleurs, André Nzapayéké a annoncé faire de « la journée de dimanche 8 juin 2014, une journée nationale de désarmement volontaire ».

Désarmer les combattants restent la priorité des autorités centrafricaines, a rappelé Catherine Samba-Panza : « Il faut que cela soit organisé avec la Misca, Sangaris et les forces de défense intérieure pour mettre en place un programme qui en même temps protège les populations. Il n’est pas question d’arriver, de boucler les 3e et 5e arrondissements (majoritairement peuplé de musulmans), de désarmer et de laisser les populations à la merci de ceux qui voudraient venir les attaquer ».

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