Etape 7 Tenkodogo – Fada N’Gourma


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Une fois n’est pas coutume, les équipes burkinabé ont contrôlé la course, provoquant même une cassure avec le peloton pour aller chercher les échappés du jour. A l’arrivée, le Belge Christof Marien remporte l’étape et Jérémie Ouédraogo conserve son maillot jaune.

Il fallait disposer d’un bon de sortie délivré par les trois équipes burkinabè pour s’extraire du peloton. Jérémie Ouedraogo (Burkina), qui se contente de soigner son avantage au classement général en disputant systématiquement les sprints intermédiaires, a ainsi autorisé Christof Marien (Belgique) et Jérôme Amman (France) à s’échapper dans la dernière partie de la course. Leur entente a été récompensée sur la ligne, puisque Marien s’impose sans réellement disputer l’étape, avec 41 » d’avance sur les poursuivants. Record 2005 à battre !

L’Alsace fait le vide

Les possibilités d’aller chercher une victoire d’étape se faisant rares, les coureurs sont pressés de tenter leur chance en début de course. Dès le premier kilomètre, une dizaine de garçons entreprenants accélèrent, mais l’attaque n’est pas assez tranchante, en dépit de la présence de Mahamadi Sawadogo (Burkina) et de Joseph Sanda (Cameroun) dans le groupe. Les vingt kilomètres suivants, la ruée vers l’avant continue, M.Sawadogo se montrant toujours aussi volontaire. Les Japonais Fukuhara, puis Akitsu, avec un peu plus de réussite (16 » d’avance au km 25), font eux aussi des candidats à l’aventure déçus. Car au premier sprint intermédiaire, le peloton est à nouveau reconstitué sous l’impulsion des équipes Fadoul et Sofitex (Burkina). Ouedraogo y gagne 2 » en passant sur la ligne derrière Marien, tandis que Rouamba, 3ème, se contente d’un bénéfice net de 1 ».

Le rythme élevé, largement entretenu depuis le début de l’étape par les coureurs alsaciens, produit des effets sur l’état de forme du peloton autour du km 50. Un groupe de 36 coureurs, comprenant les leaders du classement général, se détache d’un peloton qui ne le rejoindra plus. Au km 62, l’écart est déjà de 1’20 ». Au sein de cette nouvelle élite, plusieurs coureurs tentent de s’échapper, M.Sawadogo montrant comme d’habitude l’exemple aux autres. Un groupe de sept creuse un écart de vingt secondes au km 70, mais pas plus. Gunter Cuylits lance lui aussi un mouvement dont l’intérêt est peut-être de fatiguer ses compagnons de route.

La franco-belge « connection »

Le groupe de tête qui se constitue autour de lui comporte dix hommes au total, plus que huit au moment où il décide de relever, tout comme Sylvain Goulard (France). A 20 km de l’arrivée, alors que le groupe « maillot jaune » opère une jonction avec les échappés, Amman se décide à tenter le pari de lâcher tout le monde. Suivi par Marien, porteur du maillot rose, il trouve un associé de qualité avec qui un accord est conclu. Prenant les relais équitablement, les deux hommes se partagent également les honneurs sur la ligne : la victoire d’étape pour le Belge, 37 » et 4 places de gagnées au classement général pour l’Alsacien.

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