Le cinéma en liberté à Bamako


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 » Ecrans libres  » propose, du 15 au 22 décembre, une sélection de cinq films africains au public bamakois. Une première édition pour promouvoir les films et les activités cinématographiques du continent, organisée par Kora Films, la maison de production du Malien Cheick Oumar Sissoko.

La première édition du festival  » Ecrans libres  » se déroule du 15 au 22 décembre à Bamako.  » Ecrans libres « , une manifestation de promotion du cinéma africain et francophone qui se propose de montrer des films africains au public africain. Loin des films d’arts martiaux, pornographiques ou américains qui règnent en maître dans les salles de cinéma africaines, les spectateurs pourront découvrir les dernières créations cinématographiques du continent.

 » Ecrans libres  » programme cinq films sur les écrans de la capitale malienne :  » Sia, le rêve du Python  » de Dani Kouyaté (Burkina Faso, 2001),  » Faat Kiné  » de Sembène Ousmane (Sénégal, 2000),  » Les Couilles de l’éléphant  » de Bididi KH Joseph (Gabon, 2001),  » Siraba  » de Issa Traoré de Brahima (Burkina Faso, 2001) et  » Lumumba  » de Raoul Peck (Haïti, 2000).

Production riche

Les projections seront suivies de débats en présence des réalisateurs,  » à part Dani Kouyaté qui s’est d’ores et déjà excusé « , précise Sanon Sanogo, directeur du festival. Ce dernier, chargé de distribution chez Kora Films, la maison de production de Cheick Oumar Sissoko qui organise l’événement, est confiant.  » Ecrans libres  » va attirer du monde.

 » Nous avons commencé la promotion du festival et des films présentés assez tôt et je suis convaincu que le public sera au rendez-vous. Quand on sort un film africain ici, c’est toujours un succès. Depuis quelques jours, notre standard est assailli. Les gens veulent avoir plus d’informations.  » C’est donc plutôt bon signe.

Ce festival se veut un carrefour d’échanges, entre films et spectateurs mais aussi entre professionnels du cinéma (des rencontres sont prévues). Une manifestation qui espère déclencher une prise de conscience : le continent connaît une riche production cinématographique. Malheureusement, la distribution ne suit pas, que ce soit financièrement ou au niveau des infrastructures.

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