Scandale des Spycables en Afrique du Sud : les pistes se multiplient


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Le scandale des Spycables embarrasse toujours l’Afrique du Sud. A la suite de la découverte de cette affaire, une enquête a été ouverte qui mène à de multiples pistes.

Qui est à l’origine de la fuite des Spycables, documents confidentiels relevant de la sécurité de l’Etat ? C’est la question que se pose toute l’Afrique du Sud. Ces documents désormais rendus publics « portent atteinte à la sûreté de l’Etat et à ses relations diplomatiques », selon le ministre chargé des Renseignements. Afin d’établir les responsabilités, une enquête interne est en cours au sein de l’agence de renseignement sud-africaine, la SSA.

Le gouvernement sud-africain se trouve en effet mauvaise posture depuis que la chaîne quatarie Al-Jazeera a révélé le 23 février dernier l’affaire des Spycables. Ces documents provenant ou adressés aux services de renseignements sud-africains, contiennent les échanges entre Pretoria et plusieurs agences de renseignements depuis 2006. Plusieurs pays africains et asiatiques sont au cœur de l’affaire tel que l’Iran, le Rwanda ou encore le Cameroun. Le gouvernement sud-africain, mal à l’aise dans cette affaire, a tout de même reconnu l’authenticité de ces documents.

De nombreuses pistes

Deux semaines après l’annonce du scandale, plusieurs pistes émanent de l’enquête en cours. La presse africaine évoque la piste d’un ancien agent des services secrets de l’apartheid, qui aurait pénétré les fichiers de la SSA. Cet agent aurait agi avec son beau-frère qui aurait ensuite copié et vendu les documents à plusieurs agences étrangères. Toutefois les experts avancent une tout autre piste. Selon eux, l’auteur de ce scandale n’est autre qu’une puissance étrangère qui cherche à discréditer l’agence de renseignement sud-africaine. Quoi qu’il en soit cette enquête pourrait affaiblir cette dernière et semer le doute au sein des employés de l’agence.

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