Moulay Hassan, un choix difficile entre Mohammed VI et Lalla Salma ?


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Le prince Moulay El Hassan
Le prince Moulay El Hassan

Alors que tout était fin prêt pour qu’il regagne l’Université Polytechnique Mohammed VI de Benguerir, le prince héritier Moulay El Hassan a décidé de rester à Rabat, auprès de sa mère Lalla Salma, jetant à l’eau tous les projets de son père et souverain du royaume chérifien.

Que s’est-il passé pour le prince héritier du trône marocain, Moulay El Hassan, dont le destin quasiment tracé par son père, le roi Mohammed VI, est subitement modifié, au point que certains évoquent une désobéissance du fils vis-à-vis du père dont il attend incessamment qu’il lui lègue le pouvoir au royaume ? Rien n’est moins sûr compte tenu de l’omerta imposé par le palais royal sur cette question. Mais une chose est sûre, Moulay Hassan n’a pas suivi les recommandations de son père : aller étudier à Benguerir.

Pourtant, toutes les conditions étaient réunies pour permettre au prince héritier d’étudier dans un cadre adéquat, après l’obtention de son baccalauréat international, avec la mention très bien. Côté hébergement, en effet, le roi Mohammed VI avait donné des instructions pour qu’un chalet écologique soit aménagé à cet effet à Moulay El Hassan, afin que son fils aille étudier, dans d’excellentes conditions à l’université polytechnique Mohammed VI.

Côté encadrement, l’ancienne ministre française de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a même été recrutée pour faire partie du corps enseignant. Elle sera renforcée par Rama Yade, ancienne secrétaire d’État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme, dans le gouvernement français. Un corps d’élite sur qui le roi Mohammed VI a jeté son dévolu et qui était prêt à prendre en charge la formation supérieure du futur roi du Maroc. Sauf que le prince héritier a fait son choix.

Moulay El Hassan a, en effet, indiqué qu’il poursuivrait ses études supérieures dans la capitale marocaine, Rabat, aux côtés de sa mère, Lalla Salma. Cette dernière, mise à l’étroit depuis son divorce, en 2018, avec le roi Mohammed VI, avait sans doute besoin de soutien moral et sans doute d’une assistance de la part de son fils, qui, visiblement, a choisi d’être au bon endroit, au bon moment. Un choix difficile ? Surtout qu’il est question, pour nombre d’observateurs, de désobéissance au roi. Qu’en est-il ?

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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