Maroc : les prix du carburant et de la tomate flambent


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Tomates
Tomates

En plus de la hausse des prix des carburants, les consommateurs marocains devront faire face à une flambée du prix de la tomate, à quelques semaines du début du mois de ramadan.

Le portefeuille des Marocains est très affecté ces derniers jours. Alors que les automobilistes n’ont pas fini de crier leur ras-le-bol face à la hausse des prix du carburant, voilà qu’une autre hausse voie le jour : le prix de la tomate, denrée très prisée des Marocains, prend la tangente. Ce qui ne rassure guère est que cette hausse va se poursuivre, a prévenu El Houssine El Yamani, secrétaire général du syndicat national du pétrole et du gaz.

« Le prix du gasoil devrait davantage flamber, dans les prochains jours. C’est le cas également de l’essence », a, de son côté, mis en garde Jamal Zrikom, président de la Fédération nationale des gérants et propriétaires des stations-service du Maroc (FNGPS). Selon lui, inutile d’aller chercher loin. Ces hausses, précise-t-il, ne sont rien d’autre que la conséquence immédiate de l’évolution des cours mondiaux du pétrole.

Malgré cette hausse qui affecte le portefeuille des automobilistes marocains, les gérants de stations-services du royaume se plaignent, soulignant être impactés par ces variations sur les cours de l’or noir. « Nous sommes lésées vu que ce sont les sociétés qui fixent les tarifs. Du coup, notre marge de bénéfices baisse », se plaint le président de la Fédération nationale des gérants et propriétaires des stations-service du royaume.

Outre les automobilistes, la ménagère va aussi pleurer son panier, puisqu’à côté des carburants, le prix de la tomate aussi a flambé. Le kilo de cette denrée très prisée au royaume, qui fluctuait entre 5 et 6 dirhams, il y a quelques jours, a franchi la barre des 10 dirhams pour atteindre 12 dirhams le kilogramme, dans des villes comme Casablanca. Pour le moment, les commerçants de Rabat semblent plus raisonnables, puisque selon Le Site, ils monnayent le kilo entre 6 et 10 dirhams.

Ces hausses interviennent au moment où les Marocains, face à une tension économique, conséquences des effets du Coronavirus et les mesures qui en ont découlé, avaient lancé le hashtag « Get out Akhannouch », exigeant la démission du chef du gouvernement élu en octobre et dont ils dénoncent l’incapacité à trouver des solutions à leurs souffrances.

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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