Mariah Carey achetée à 1 million de dollars par le président angolais Dos Santos ?


Lecture 2 min.
arton36109

La chanteuse américaine Mariah Carey a vivement été critiquée par les militants des droits de l’Homme pour avoir empoché 1 million de dollars après avoir chanté pour le président angolais José Eduardo Dos Santos.

Mariah Carey est à nouveau sous le feu des projecteurs. La chanteuse américaine a suscité l’indignation de militants des droits de l’homme pour avoir chanté pour le président angolais Jose Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 33 ans, contre un cachet d’un million de dollars. A tel point que la Fondation pour les droits de l’homme, Human Rights Foundation, dont le siège est à New York, a accusé la célèbre chanteuse d’avoir été « achetée » par l’une des familles les plus riches en Afrique, dans un pays où la majorité de la population vit dans une grande pauvreté.

Mariah Carey a en effet chanté durant deux heures la semaine dernière dans la capitale angolaise Luanda lors d’un gala pour la Croix Rouge qui a permis de réunir 65.000 dollars (47.500 euros) pour l’association caritative, selon l’agence de presse officielle Angop. Le gala était sponsorisé par une entreprise de téléphonie mobile détenue par la milliardaire Isabel Dos Santos, septième personne la plus riche d’Afrique, selon le magazine Forbes – et aussi présidente de l’association caritative.

Mais cette fois-ci s’en est trop a estimé Thor Halvorssen, le président de Human Rights Foundation, rappelant qu’elle avait chanté également pour l’un des fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. « On dirait que Mariah Carey raffole de l’argent de dictateurs. Elle aurait touché cette fois-ci plus d’un million » de dollars (730.000 euros) », a fustigé Thor Halvorssen. Selon lui, « c’est le triste spectacle d’une artiste internationale achetée par un Etat policier impitoyable pour divertir et blanchir la kleptocratie du duo père-fille au pouvoir qui a accumulé des milliards de richesses de manière illégale, alors que la majorité des Angolais vit avec moins de £2 par jour».

Assanatou Baldé
LIRE LA BIO
Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
Linkedin
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News