Marche en Gambie contre les violences faites aux femmes et l’excision


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Marche contre les violences faites aux femmes
Marche contre les violences faites aux femmes

Les violences faites aux femmes n’épargnent aucun pays au monde, y compris la Gambie, où les associations de défense des droits de l’Homme ont initié une marche nocturne, pour dénoncer ce fléau, mais aussi et surtout l’excision des fillettes.

En Gambie,

Comme tous les autres pays du monde, la Gambie est secouée par des actes de violences commis à l’égard des femmes. Un phénomène, qui se faisait rare et qui prend de plus en plus de l’ampleur, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Pour tenter d’enrayer ce mal galopant, des associations de défense des droits de l’Homme ont battu le pavé, dans la soirée du jeudi 30 décembre.

Les marcheurs, qui sont passés devant l’ambassade des Etats-Unis, ont bénéficié d’un standing ovation. Escortés par les forces de sécurité gambiennes, ces hommes et femmes, bougie à la main, avec une affiche dénonçant les violences faites aux femmes, ont ainsi emprunté l’Avenue Kairaba, sous les rythmes de la fanfare de la police. Suffisant pour attirer l’attention.

M. Kodjo« Avant, ici en Gambie, il n’y avait pas beaucoup de cas de violences faites aux femmes. Mais nous avons remarqué que depuis un certain temps, cela commence à devenir un phénomène. Les cas se multiplient en Gambie, ce qui doit cesser. C’est la raison pour laquelle nous avons initié cette marche, en vue de sensibiliser la population, et dans le même temps lancer un message fort », confie, Kodjo, membre de l’association gambienne des droits de l’Homme.

« Il y a certes les violences conjugales que nous dénonçons et combattons, mais dans le fond, ce sont toutes les violences que nous comptons enrayer. C’est aussi et surtout le cas de l’excision des fillettes, un phénomène très courant en Gambie, qui est certes interdit, mais qui se pratique toujours et à grande échelle. Je pense que le message de ce soir laissera des empreintes, aussi bien chez les populations que chez les autorités, qui devront agir avec fermeté pour enrayer ce mal », lance-t-il.

Même si la marche a créé un véritable bouchon sur l’Avenue Kairaba, poussant certains conducteurs, notamment les taximen qui semblaient beaucoup plus pressés, du fait sans doute des contraintes de versement, les populations ont adhéré à la cause, car ils étaient nombreux les automobilistes à suivre tranquillement le pas, là où les piétons s’arrêtaient au passage du cortège, pour encourager les porteurs de cette initiative.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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