Le Maroc continue de lutter contre le mariage des enfants


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Mariage mineure
Mariage mineure

Au Maroc, la lutte contre le mariage des enfants s’intensifie grâce à l’appui du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) intégrant une campagne mondiale contre ce fléau grandissant et favorisé au royaume par la pandémie du Coronavirus.

La lutte contre le mariage des enfants a fait l’objet d’un nouveau point focal, ce 14 février, jour de la célébration de la Saint-Valentin, pour voir comment circonscrire et éradiquer ce drame qui affecte plus de 650 millions de filles dans le monde. Le cas du Maroc est inquiétant puisqu’il est fait état de près de 37 000 filles données en mariage, chaque année, aju royaume chérifien, alors qu’elles n’ont même pas atteint 18 ans.

Dans son dernier rapport, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a précisé qu’au Maroc, le mariage des mineurs représentait près de 14% des unions scellées annuellement au royaume chérifien. La plupart de ces filles données précocement en mariage sont confrontées à diverses formes de violences, à des grossesses prématurées qui débouchent souvent sur des accouchements complexes, pouvant coûter la vie à ces jeunes filles.

Ce type de mariage est, toujours selon l’UNFPA, fréquent dans les régions du Maroc où sévit la pauvreté. « Le mariage des enfants compromet la scolarité des filles et leur capacité à trouver un travail », une fois qu’elles deviennent grandes » déplore l’UNFPA. « Cette pratique les empêche également de prendre des décisions autonomes concernant leurs corps et leur avenir », condamne l’institution, soulignant l’impact de la crise du Covid-19 sur l’enregistrement des mariages d’enfants au Maroc.

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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