L’Algérie pour l’application « scrupuleuse » de l’accord de paix au Mali


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Signature Accord de paix Mali
Signature Accord de paix Mali

Pour le retour définitif de la paix au Mali, le président de la Transition, Bah N’Daw, était en visite de deux jours en Algérie où il s’est entretenu avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Pour Alger, l’application « scrupuleuse » de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, était « nécessaire » pour le rétablissement de la paix dans ce pays voisin.

Pour mieux organiser les élections présidentielles dans quelques mois, le Mali a besoin de recouvrer l’intégralité de son territoire. C’est dans cette perspective que le président de la Transition, Bah N’Daw, a effectué une visite deux jours en Algérie où il s’est entretenu avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Au lendemain de cette visite, le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a soutenu, jeudi, que l’application « scrupuleuse » de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, était « nécessaire » pour le rétablissement de la paix dans ce pays voisin.

« Dans moins d’une année il y aura des élections présidentielles. Cela permettra, nous l’espérons, de réconcilier les Maliens, de rétablir les institutions et nous croyons fermement, avec les autorités maliennes, la médiation internationale et les pays de la région, que l’application scrupuleuse de l’accord est nécessaire », a déclaré le ministre, dans un entretien à Radio Algérie Internationale (RAI).

Il a également noté que « l’immigration illégale, les problèmes sécuritaires et les différents trafics, ne sont pas nécessairement originaires du Mali », expliquant que « la crise libyenne a compliqué la situation » dans ce pays depuis 2011. S’y ajoute, l’absence d’organisation étatique, qui, selon le ministre, a « créé un champ libre devant les différents groupes terroristes ».

Sabri Boukadoum a rappelé, à ce titre, que l’Algérie était « totalement engagée dans le processus de paix au Mali », un engagement déjà couronné, en 2015, par la signature, à Bamako, de l’accord de paix, issu du processus d’Alger. L’action algérienne depuis l’arrivée du Président Abdelmadjid Tebboune, « était de mettre l’accent sur la réconciliation entre les frères Maliens », a-t-il souligné, relevant que l’engagement de l’Algérie est illustré récemment par « la réunion de Kidal, une première depuis 6 ans, et à l’occasion de laquelle les autorités de Bamako se sont rendues dans la ville ».

Par ailleurs, Sabri Boukadoum a souligné que « l’Algérie est engagée à accompagner la transition en cours au Mali avec l’objectif de régler le problème constitutionnel ».

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