Jean Castex, un casse-tête… français au cœur de la République


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Jean Castex et Clément Beaune (23 nov 21)
Jean Castex et Clément Beaune

La contamination au Coronavirus du chef du gouvernement français, Jean Castex, a permis de lever un coin de voile sur certaines pratiques peu recommandables et qui mettent à nue une véritable dissonance entre les propos tenus et les actes posés par les dirigeants français, dans les coulisses et même en public.

Le Premier ministre français, Jean Castex, est atteint de Coronavirus. Une maladie que l’on attrape, pour la plupart des cas, après avoir fait preuve de négligence. Car, si les recommandations faites sont observées, il y a peu de chances qu’un individu soit atteint de Covid-19. Surtout lorsqu’il s’agit d’un Premier ministre qui a des contacts très limité avec le monde extérieur. Première recommandation faite par l’Organisation mondiale de la Santé et reprises par toutes les structures sanitaires du monde entier : la distanciation physique. Geste élémentaire que le Premier ministre français n’a pu respecter.

En effet, sur des images qui circulent en boucle sur les réseaux sociaux et qui deviennent virales, jusqu’en Afrique où les captures sont partagées et commentées, il apparait clairement que le secrétaire d’État chargé français des Affaires européennes, Clément Beaune, a été un cas contact du Premier ministre Jean Castex. Il a été indiqué que M. Beaune a fait disparaître des réseaux sociaux cette photo dans laquelle il ne respectait pas les gestes barrières. Et Jean Castex dans tout cela ?

En effet, au vu des images, aucune des deux personnalités n’a respecté les gestes barrières. Si Jean Castex a porté un masque, il n’aura pas demandé à son interlocuteur de respecter la distanciation physique. Quant à Clément Beaune, son attitude ne mérite aucune… clémence. Son visage placé à moins de 50 centimètres de la figure du chef du gouvernement français, il aura distillé tout ce qu’il avait de postillons sur la personne de Jean Castex, qui en reçu en… pleine figure.

Au vu de ces images, on peut même être amené à se demander si ce n’est pas Clément Beaune qui a contaminé Jean Castex. Une chose est sûre, M. Beaune est un cas contact de premier ordre du chef du gouvernement français. Une bombe ambulante, en contact de qui d’autres dans le gouvernement français, chez ses proches. Il ne fait aucun doute que la Primature française est en ce moment un véritable cluster, avec ce qui a été vu comme comportements, foulant au pied les recommandations de l’OMS.

Il paraitrait que les dirigeants français sont des habitués des faits. Mardi dernier, Jean Castex et le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avaient été indexés après la diffusion d’images les montrant serrant des mains, lors du congrès des Maires de France. Ils étaient sans masque, s’il vous plaît ! La position du porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, est, indique BFMTV : « On est tous humains… Il peut y avoir de temps en temps un moment d’inattention, un écart ».

Des écarts, on peut le permettre aux humains, que représentent sans nul doute les membres du gouvernement. Même le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, peut se permettre des écarts de comportement. Lui qui s’est offert une poignée de main aux côtés du maire et de la députée de la circonscription de Béziers, respectivement Robert et Emmanuelle Ménard. 48 heures après, Emmanuel Macron était au contact avec les maires de France pour mieux faire circuler le virus, éventuellement.

Après un écart de comportement, le Président Emmanuel Macron se « lave les mains ». Ses subalternes eux, étant des humains, susceptibles d’avoir « de temps en temps un moment d’inattention, un écart », peuvent se permettre de violer les règles. Et ceux-là à qui on exige le respect strict des gestes barrières ? Sous peine de sanction, parfois sévère. Ils n’ont pas droit à des écarts, encore moins se laver les mains après contact, comme le montre en exemple Emmanuel Macron. Visiblement, c’est la République qui marche à l’envers.

Il semble qu’une petite piqûre de rappel est nécessaire à Emmanuel Macron, qui, le 9 novembre dernier, mettait encore la pression sur les autres qui ne sont pas des humains et qui n’ont pas le droit au moindre écart : « Nous avions tous un peu relâché nos efforts, et c’est bien normal. Il faut donc les reprendre ». Surtout qu’il avait appelé à une « application accrue des gestes barrières », comme le rappelle BFMTV.

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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