Egypte : « État d’exception » et violation des droits de l’Homme


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Arrestation menottes

« État d’exception » : un nouveau rapport révèle des violations dans les centres de détention égyptiens en janvier-mars 2021.

Le Comité pour la justice (CFJ) a lancé la deuxième version de ses rapports périodiques dans le cadre de son projet Detention Watch, dans le but de mobiliser les efforts des défenseurs des droits de l’Homme, des législateurs et des parties prenantes internationales, ainsi que du gouvernement égyptien, pour avec des situations politiques en dehors des prisons et des centres de détention, d’une manière qui augmente l’efficacité de leurs actions pour corriger les conditions à l’intérieur de ces établissements.

Le nouveau rapport, intitulé « L’État d’exception », surveille les violations dans les prisons et les centres de détention en Égypte de janvier à mars 2021.

L’Égypte semble s’inspirer du concept de « l’état d’exception » de Carl Schmidt, qui faisait référence à l’utilisation par l’État de son pouvoir souverain pour violer la loi sous prétexte de protéger ou d’atteindre le « bien public ».

Le rapport du CFJ a passé en revue les violations que l’organisation a surveillées de janvier à mars 2021, qui totalisaient 1962 violations, dans 616 prisons et centres de détention.

Le plus grand nombre de violations surveillées était:

  • Privation arbitraire de liberté – 59% (1166/1962)
  • Mauvaises conditions de détention d’environ 17% (335/1962)
  • Disparition forcée de 17% (336/1962)
  • Torture d’environ 5,5% (108/1962)
  • Et la mort en détention (18/1962)

Lire le rapport dans son intégralité ici

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