RDC : après les sanctions de l’ONU, la France gèle les avoirs de quatre personnalités congolaises


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L’ONU a sanctionné, vendredi dernier, quatre personnalités congolaises qui, selon le conseil de la sécurité, représenteraient une menace pour la paix et la sécurité. Ce dimanche, la France a annoncé geler leurs avoirs dans l’Hexagone.

Le 1 février 2018, quatre personnalités congolaises sont ajoutées dans « la liste noire » par le Comité des sanctions de l’ONU. Ces quatre personnes seraient « une menace pour la paix, la stabilité et la sécurité » du pays. Ils ont aussi reçu une interdiction de quitter le territoire.

Parmi les sanctionnés, ce trouve le général des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), Muhindo Akili Mundos. Ce dernier a été le commandant de du secteur opérationnel des FARDC à Beni et Lubero, en septembre 2014 ou il fut responsable pendant un an. Il lui est reproché en particulier d’avoir soutenu des massacres de civils perpétrés par de présumés miliciens ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF).

Ensuite, se trouve le chef de Nduma Defence of Congo (NDC), Guidon Shimiray Mwissa, où il a été élu commandant de la brigade Aigle Lemabe. Il est accusé notamment de recruter « des enfants soldats » au sein de sa milice.

Gédéon Kyungu Muntanga Wa Bafunkwa fait aussi partie des sanctionnés. Il a intégré le programme de désarmement, de mobilisation et de réintégration (DDR) en 2006. Il a été emprisonné avant de s’échapper en 2011 puis s’est rendu en 2016.

Lucien Nzambamwita fait partie de la liste mais l’ONU n’a communiqué d’informations sur lui.

Par ailleurs, une résolution a été mise en place l’année dernière concernant la circulation des armes et qui concerne aussi d’autres domaines comme l’apport d’un soutien pour tout acte qui pourrait compromettre la paix, la stabilité ou la sécurité de la RDC. Cette résolution 2293 réprime aussi « les formes de violences et autres activités déstabilisatrice, notamment l’exploitation des ressources naturelles ».

Selon un arrêté paru au Journal officiel français, les avoirs en France de ces quatre personnalités accusés par l’ONU de violations des droits de l’homme, ont été gelés : « Les fonds et ressources économiques » qui appartiennent au général Muhindo Akili Mundos, 45 ans, à Guidon Shimiray Mwissa, 37 ans, Lucien Nzambamwita, alias André Kalume, 51 ans, et Gédéon Kyungu Mutanga Wa Bafunkwa Kanonga, 43 ans, « font l’objet d’une mesure de gel », relève voaafrique.com.

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