Afrique : des insectes bons à manger !


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Si les tubercules et les légumes constituent l’essentiel de ce qu’il convient d’appeler “l’art culinaire 237”, il n’en demeure pas moins que les insectes participent également à la richesse mais surtout à la diversité de cette gastronomie que l’on ne cesse de célébrer partout dans le continent.

L’entomophagie qui est la consommation d’insectes par les humains, est pratiquée dans de nombreux pays du monde entier, mais principalement dans certaines régions d’Asie, Afrique et Amérique latine. Les insectes complètent les régimes alimentaires d’environ 2 milliards de personnes et ont toujours fait partie de l’alimentation humaine.

Cependant, c’est seulement récemment que l’entomophagie a capté l’attention des médias, instituts de recherche, chefs cuisiniers et autres membres de l’industrie alimentaire, législateurs et autres institutions s’occupant d’alimentation humaine et animale dans les pays occidentaux.

Le Programme de la FAO sur les insectes comestibles examine également le potentiel des arachnides (par ex. les araignées et scorpions) pour l’alimentation humaine et animale, bien que par définition, ce ne soient pas des insectes. On les retrouve d’ailleurs pour la plupart dans de grandes surfaces hôtelières inscrite sur la plateforme Jumia Travel, le leader panafricain de l’hôtellerie en ligne.

Les insectes peuvent-ils contribuer à la sécurité alimentaire humaine et animale ?

La croissance démographique, l’urbanisation et la montée des classes moyennes ont fait augmenter la demande mondiale en aliments, notamment en protéines d’origine animale. La production traditionnelle d’aliments pour animaux domestiques, comme le soja et les céréales de farine de poisson, doit s’intensifier encore plus, en ce qui concerne l’utilisation efficace des ressources, et en même temps être étendue moyennant l’utilisation de sources de protéines alternatives.

D’ici 2030, plus de 9 milliards de personnes devront être nourries, tout comme les milliards d’animaux élevés chaque année pour l’alimentation, les loisirs et comme animaux de compagnie. En outre, des facteurs externes tels que la pollution des sols et de l’eau dus à la production animale intensive et le surpâturage conduisant à la dégradation des forêts, contribuent au changement climatique et à d’autres effets néfastes sur l’environnement.

De nouvelles solutions doivent être recherchées. Une des nombreuses façons de répondre aux problèmes de la sécurité alimentaire humaine et animale est d’envisager l’élevage d’insectes. Les insectes sont partout et ils se reproduisent rapidement. Ils présentent, en outre, des taux de croissance et de conversion alimentaire élevés et ont un faible impact sur l’environnement pendant tout leur cycle de vie.

Ils sont nutritifs, avec une teneur élevée en protéines, matières grasses et minéraux. Ils peuvent être élevés à partir des déchets organiques comme par exemple les déchets alimentaires. Par ailleurs, ils peuvent être consommés entiers ou réduits en poudre ou pâte et incorporés à d’autres aliments. L’utilisation d’insectes à grande échelle comme ingrédient alimentaire est techniquement faisable, et certaines entreprises établies dans diverses régions du monde montrent déjà la voie à suivre…

Autrefois qualifiés d’aliments destinés aux villageois et aux pauvres, les insectes sont désormais recherchés par tout le monde au Cameroun. Villageois et urbains ont finalement adopté ces petits êtres qui au final, constituent un complément alimentaire énorme. Au cœur de ces petits êtres, on compte quatre mollusques: les termites, les criquets, les chenilles et les grillons, que les cuisines traditionnelles ne méprisent pas…

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