Rachida Dati sur le départ


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Rachida Dati quittera le gouvernement. La ministre française de la Justice a finalement accepté, vendredi, de se présenter aux élections européennes de juin. Une proposition qu’avait déclinée, l’autre emblème de la diversité, la secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme, Rama Yade, fin 2008. La garde des Sceaux est en deuxième position sur la liste de l’Union du mouvement populaire (UMP), dans la région Ile-de-France.

Nicolas Sarkozy peut être content. Le président français a réussi à convaincre Rachida Dati de se présenter aux élections européennes de juin prochain. La garde des Sceaux a accepté, mardi, de se présenter en deuxième position sur la liste de l’Union du mouvement populaire (UMP), dans la région Ile-de-France, derrière le ministre de l’agriculture, Michel Barnier. Elle s’est finalement résignée à quitter le gouvernement. Son départ devrait, d’ailleurs, soulager un grand nombre d’avocats et de magistrats en guerre contre les réformes menées par Rachida Dati.

Selon l’UMP, les ministres candidats devraient quitter leur portefeuille au plus tard en mai, pour la campagne officielle. D’après une source proche du parti, des sondages auraient été réalisés en interne pour savoir qui de Michel Barnier ou de Rachida Dati serait la tête de liste. Le ministre de l’Agriculture l’aurait emporté.

Rachida Dati sur un siège éjectable ?

La nouvelle du départ de Rachida Dati n’est pas une surprise. La semaine dernière déjà, la rumeur circulait. Il se murmurait que la ministre de la Justice était tête de liste dans la région Ile-de-France à la place de Rama Yade. La secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme ayant décliné la proposition du président, fin 2008. Mieux, l’entourage de Rachida Dati avait assuré que la garde des Sceaux et maire du VIIème arrondissement de Paris n’était « pas prête » à quitter le gouvernement et « se plaisait » dans son mandat principal.

A en croire une source de l’UMP, citée par l’AFP, la ministre de la justice était déjà sur un siège éjectable. « On parle d’un remaniement possible en juin ou à l’automne : il y a de fortes chances qu’à cette occasion elle n’ait pas conservé son portefeuille. Dans ces circonstances, partir un peu avant ne change pas grand-chose pou elle », explique-t-il.

En contrepartie de son engagement, promet la même source, la ministre de la Justice « gagnera une visibilité accrue sur la scène politique nationale ». Pourtant, à première vue, cette proposition ressemble plus à un placard doré qu’à une réelle promotion. A voir, donc …

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