Petite réflexion sur l’influence de la mauvaise pratique religieuse sur l’économie


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Pourquoi l’Afrique échoue-t-elle plus souvent ?

Cette question a été plus de mille fois posée mais je peux dire que personnes n’est allé à la vraie réponse. Généralement, seul l’aspect technique est questionné par les experts qui oublient que le champ mental de l’homme est la première base de motivation et si il est perverti comme dans la plupart des cas, même avec une formation de qualité, le jeune africain ne pourra véritablement réussir ses projets. Ainsi, il me semble que parmi les causes on peut citer : les religions, la manipulation, l’orgueil, la distraction… tout ceci n’est ni technique ni professionnel mais sont les vrais causes de notre échec.

Voilà ce qu’en pense Adan Von Misses « Le développement économique ne se décrète pas. Le génie du progrès reste l’action humaine. Cette action est créatrice de richesse si l’homme aime la richesse et juge que l’activité commerciale et la « libre entreprise » sont un bon moyen d’atteindre cet objectif. Ainsi, aux conditions institutionnelles d’Etat de droit, s’ajoutent, pour ces raisons, des conditions psychologiques, religieuses et culturelles qui déterminent les mentalités et les postures vis-à-vis du matériel et du monde réel.

Le but de tout entrepreneur économique est l’enrichissement. La condition essentielle pour y arriver est l’attrait de la richesse, autrement dit la valeur morale que l’homme attribue à l’enrichissement matériel. S’il méprise l’argent, le commerce et ses valeurs, la vie ici-bas, il jugera les moyens qui lui permettraient de s’enrichir non comme un acte créatif mais comme un acte « anti-social » ou « anti-morale » ! Les inégalités de revenu entre pays s’expliquent ainsi par des différences de valeur, de rapport moral au commerce et à l’argent. Une nation où les valeurs morales sont rigides et où le mépris du matérialisme domine ne va pas exploiter pleinement ses opportunités ou son potentiel de croissance parce qu’elle accorde moins d’importance aux choses matérielles. L’attitude anti-économique des valeurs est, dans cette perspective, pensée comme une cause du sous-développement.

Le climat de l’opinion dans une société peut être favorable ou non à l’éthique des affaires. Les religions peuvent devenir des barrières au développement car la religion, comme élément de la culture d’une nation, influence l’éthique des affaires dans un sens plutôt que dans un autre, non sur des critères d’efficacité mais sur des critères moraux qui lui sont propres. Plus précisément, elle influence les mentalités qui orientent l’action des entrepreneurs et leurs postures sur la création de richesse. Dans un monde où l’avenir est écrit (destin), les hommes ont une vision fataliste de la vie. Ils sont insensibles aux opportunités d’affaires que leur offre leur environnement parce qu’ils sont résignés. En conséquence, la liberté acquise par le droit formel ne suffit plus pour que les gens saisissent pleinement les opportunités d’affaires. Conséquence : les institutions libres ne conduisent au développement que si les gens ont une culture, une mentalité ou une posture pro-business et non fataliste. Les croyances déterministes nuisent au développement de l’esprit d’entreprise. C’est là tout le piège ! »

Une leçon que nous donnent les immigrés en Afrique

Prenons le cas des étrangers qui vivent en Afrique et demandons-nous pourquoi ceux-ci trouvent toujours leurs comptes. S’il y a une chose que nous refusons de voir chez ces immigrés non africains, c’est le fait qu’ils ne fréquentent ni les églises, ni les mosquées aussi assidûment et intensément que nous le faisons. Ils consacrent le temps au travail et à la productivité donc la rentabilité de leurs affaires.

L’Afrique, de leur point de vue, est la pourvoyeuse de richesses et ils s’y trouvent pour en tirer un maximum de profit. Ils croient en l’Afrique plus que les africains eux-mêmes, lesquels malheureusement préfèrent bon gré ou mal gré, quitter le continent pour des aventures incertaines en Occident ou ailleurs. Quoi de plus étonnant que les nôtres, n’ayant aucune vision d’eux-mêmes, et incapables de se projeter si ce n’est dans les églises, reproduisent le même schéma aussitôt qu’ils foulent le sol occidental ? La prolifération des églises et autres mouvements religieux africains en Occident témoigne du grand désespoir et désenchantement de ceux des nôtres qui rêvaient d’un eldorado ailleurs que sur le continent. Un fait est certain : toute croyance religieuse qui ne valorise pas le travail est un cancer pour la pensée.

Ces immigrés savent tous au-delà de leur foi, que personne d’autre qu’eux-mêmes ne viendra les sauver encore moins faire descendre la manne du ciel. Ils ne croient pas aux miracles si ce n’est ceux d’un travail bien accompli. Le travail est au centre de leurs préoccupations aussi ne négligent-ils la moindre opportunité qui s’offrent à eux tout au long de leur séjour africain. Pour eux, le temps c’est effectivement de l’argent aussi ne les voit-on pas s’agglutiner devant les écrans de télévision, y compris dans leurs commerces et entreprises, en train de regarder des matches de football avec autant d’engouement et de passion que le font nos frères, dilapidant au passage, à travers des bières et alcools, de véritables petites fortunes. Oui, ces immigrés sur notre sol ont compris mieux que nous ce qu’est la valeur de l’Afrique, ses potentialités, ses opportunités. Ils croient en l’Afrique plus que les africains eux-mêmes ! Quel paradoxe !

Or que constatons-nous au quotidien ? Ce sont les ressortissants des pays dont nous rêvons y aller vivre qui affluent en masse vers l’Afrique pour y tirer profit de nos ressources, les exploiter et faire fortune. L’africain est conditionné par une auto-négation de lui-même, laquelle finit par être une partie intégrante de sa personnalité et donc le persuade d’une absence de perspective de vie sur le continent. Il est même déjà vaincu dans ses idées avant même de les mettre en pratique. D’où l’exil vers le mirage occidental.
Au vue de ces quelques éléments, il est important de doter la nouvelle génération d’africains d’une bonne formation psychologique qui lui permettra de réveiller ses capacités dynamiques afin qu’elle ait la motivation de s’engager dans la création de richesses.

La pauvreté n’est pas notre apanage mais on ne peut sortir de la que si nous acceptons de nous mettre au travail tout en acceptant que depuis la base nous avons été mal moulés. Cette acceptation va nous permettre de travailler sur nous au quotidien afin de garder le cap de notre vision après la formation. Mais si nous continuons de croire qu’un changement de président ou de régime suffit pour changer la condition de tout le monde, on risquerait de finir notre vie sans ne jamais pouvoir être capable de porter un projet.
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Au CLUB AFRIQUE VISION->https://www.facebook.com/Le-club-Afrique-vision-203148029859208/], avec l’ IPEAI (institut panafricain de l’entreprenariat, des affaires et de l’industrie) organisons des formations en entrepreneuriat stratégique et innovant à Douala et Yaoundé chaque mois. Formation au cours de laquelle nous présentons plus de 150 idées d’affaires à saisir au Cameroun mais aussi enseignons les secrets de l’intelligence économique. Si vous voulez faire partir de cette génération d’Africain qui pense par lui-même et crée des richesses à base du travail honnête, Vous pouvez participer à la prochaine formation à douala du 04 au 15 juin 2018. Appel/WhatsApp au 653 29 12 48 pour plus d’informations. Deviens entrepreneur et tu participera a la construction de l’Afrique.

Epilogue

L’Afrique doit certes sortir de la pauvreté mais la question n’est pas technique comme on veut nous faire croire. La solution réside dans la capacité de ce peuple à se libérer des chaines mentales qui détruisent toute capacité de réflexion et crispe la pensée. Si nous voulons devenir l’un des rares jeunes ayant compris les pièges de notre société, il faut juste rejoindre le CLUB AFRIQUE VISION pour un travail d’équipe qui aboutira à la construction d’un empire jeune. Assistez à une de nos formations et vous sortirez autrement.

FOTSING NZODJOU, Ecrivain, entrepreneur, homme de culture et coordonnateur du CLUB AFRIQUE VISION.

Aucune vérité n’est supérieure à celle sortie des sous-bois sacrés de nepeh mem’bi’i à Balatsit, Bamendjou.

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