Mali : Boubou Cissé et son plan de sortie de crise


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Le Premier ministre malien, Boubou Cissé
Le Premier ministre malien, Boubou Cissé

Malgré une situation socio-politique très fragile, le gouvernement d’Ibrahim Boubacar Keïta «IBK» reste déterminé à mener le bateau Mali à bon port. C’est dans cette perspective que le Premier ministre Boubou Cissé a élaboré une feuille de route de sortie de crise qu’il a présentée aux acteurs politiques maliens, au cours d’une série de rencontres. La majorité présidentielle, au terme d’une consultation avec le chef du gouvernement, a amendé le document avant son adoption.

Ce document élaboré par le Premier ministre malien, Boubou Cissé, prend en compte les recommandations de sortie de crise de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il appelle à un rassemblement national pour une gouvernance plus vertueuse et plus transparente, pour le bien-être de tous les Maliens.

En vue d’organiser des élections transparentes et crédibles, le chef du gouvernement malien, Docteur Boubou Cissé, a proposé la création d’un organe unique de gestion des élections. Quant à l’hostilité avec les groupes terroristes, notamment Amadou Diallo alias «Amadou Koufa», chef de la Katiba Macina et Iyad Ag Ghali, chef salafiste d’Ansar Dine, il devrait reprendre le dialogue avec eux.

« La majorité a eu à faire des propositions, des commentaires qui ont été pris en charge. Un nouveau document a été élaboré et validé aujourd’hui (samedi) par la mouvance présidentielle », a signalé Boubou Cissé au sortir de sa rencontre avec les partis de la majorité. En ce qui concerne l’opposition, Dr Boubou Cissé souhaite s’adresser « en particulier au mouvement du 5 juin, le M5 en leur priant d’accepter cette demande de dialogue ».

Cependant, cette main tendue du gouvernement ne semble pas accepté par les opposants, plus que jamais déterminés à obtenir la démission du Président Ibrahim Boubakar Keïta. Plusieurs arrestations ont été récemment enregistrées dans la capitale malienne, des partisans de la « désobéissance civile ».

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