Le Mali déclare la guerre à Al-Qaïda Maghreb


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Une vingtaine de combattants islamistes ont été tués mardi lors d’une attaque lancée, mardi soir, par l’armée malienne contre une base de la branche maghrébine d’Al-Qaïda dans le Nord du pays. Cette opération intervient deux semaines après l’assassinat d’un otage britannique et une semaine après celui d’un militaire à Tombouctou. Le Mali promet de poursuivre cette chasse aux terroristes sur son sol.

Les autorités maliennes avaient annoncé, début juin, qu’elles allaient livrer une «lutte sans merci contre tous les groupes terroristes» sur leur sol. Cette lutte semble avoir démarré. L’armée a annoncé ce mercredi avoir tué 26 combattants islamistes lors de l’attaque d’une base de la branche maghrébine d’Al-Qaïda (Aqmi) dans le nord du pays, près de la frontière algérienne.

Cet assaut, une première, intervient après l’assassinat, le 31 mai, d’un touriste britannique, qui était retenu en otage depuis janvier par Aqmi, et du meurtre, la semaine dernière, d’un officier de l’armée malienne à Tombouctou au nord-ouest du Mali. Une source des services de sécurité maliens, citée par l’AFP, estime que « parmi les salafistes tués, il y a des commanditaires et très probablement un ou deux auteurs de la mort de l’officier tué. »

L’Algérie suivrait la situation de « très près »

L’opération qui aurait permis, de source officielle, de détruire la base du groupe d’Abou Zeid affilié à l’Aqmi, s’est déroulée dans la localité de Garn-Akassa située à l’ouest de l’oasis de Tessalit. « Lorsque nos troupes ont pris possession de la base des combattants islamistes, nous avons compté 26 éléments ennemis tués. Certains étaient même enterrés dans une fosse commune par les salafistes qui ont pris la fuite », a raconté à l’agence France presse une source militaire. D’autres sources confirment la prise d’un périmètre qui jusque-là était sous le contrôle des salafistes, mais elles avancent des chiffres inférieurs à ceux des autorités, soit un peu plus d’une dizaine de morts.

L’Algérie aurait indiqué qu’elle suivrait la situation de « très près ». Deux semaines plus tôt, le ministère malien de l’Intérieur avait affirmé qu’il était en discussion avec plusieurs autres pays dont la France, l’Algérie, les États-Unis et le Canada pour coordonner la lutte contre les groupes islamistes armés sur son territoire.

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