Le Cameroun se barricade contre le chikungunya


Lecture 2 min.
Un moustique
Un moustique

Le Cameroun a pris des mesures pour renforcer son système de surveillance épidémiologique aux frontières pour éviter toute intrusion du chikungunya dans le pays, a assuré mardi le ministère de la Santé publique.

Selon le secrétaire général du ministère de la Santé publique, Fru Angwafor III, des réunions de crises sont tenues pour barrer la voie au chikungunya déjà présent au Gabon voisin, où il aurait touché 5.500 personnes, d’après les autorités de ce pays. A cet effet, d’importantes mesures de prévention ont été prises, notamment le renforcement du système de surveillance épidémiologique au niveau des frontières terrestre, maritime et aérienne.

Des mesures d’assainissement ont également été prises, même si aucun cas de cette maladie n’a encore été signalé au Cameroun. « Nous avons installé un comité de vigilance de cette pathologie, parce que les mouvements des personnes entre notre pays et le Gabon sont fréquents et importants, mais il n’y a pas lieu de paniquer », a souligné M. Angwafor III. Selon lui, on peut circonscrire le mal en prenant des mesures d’hygiènes rigoureuses, telles que le désherbage des alentours des habitations et leur traitement à l’insecticide.

Le Chikungunya est une pathologie qui présente des signes assez proches de ceux du paludisme et se transmet aussi par piqûre du moustique porteur de cette maladie. Elle se manifeste par des douleurs atroces, la fièvre, de violents maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, une fatigue générale et parfois des éruptions cutanées. Dans les cas compliqués, le malade peut aussi présenter des troubles digestifs accompagnés de nausées, de vomissements et de diarrhées, selon les spécialistes.

On rappelle que cette maladie endémique, qui sévit dans les endroits insalubres où l’on trouve des mares d’eau stagnante, des boîtes de conserves vides et des poubelles, a touché la moitié de la population de l’île française de la Réunion, soit 300.000 personnes. Elle a également tué près de 254 personnes.

Lire aussi : notre dossier complet sur le Chikungunya

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News