Kirikou revient… à Cannes


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En attendant son retour dans les salles, en décembre prochain, quelques 1 800 bambins ont monté les marches du Palais des festivals pour « Kirikou ».

Kirikou a sept ans, il était temps qu’il revienne. Tout le monde le réclamait à son créateur, Michel Ocelot. En 1998, le grand succès de ce minuscule bonhomme n’était pourtant pas évident. Un budget modeste pour un film d’animation, un héros tout petit, un problème de censure (des télévisions ont voulu forcer le réalisateur à rajouter des soutiens gorge aux femmes et une culotte à Kirikou et ses copains !), un graphisme magnifique et épuré mais loin de la 3D en vogue. Pourtant le résultat fut là : 1 480 000 spectateurs en France, 800 000 VHS et DVD vendus, une distribution dans 50 pays, sans compter les albums.

« Kirikou et les bêtes sauvages » en salles à Noël prochain est réalisé à nouveau par Michel Ocelot, avec son producteur Didier Brunner (Les Armateurs), et cosigné par Bénédicte Galup, assistante du réalisateur sur le premier. En attendant la sortie cet hiver, rien de tel qu’une armée d’enfants pour reveiller la Croisette ce 13 mai. Quelques 1 800 gamins de 8 à 10 ans, venus d’Aix en Provence, Nice, Cannes ou Marseille, accompagnés des acrobates et musiciens de la troupe de Circus Baobab, ont ainsi inauguré la première « Séance des enfants » de l’histoire du Festival. Michel Ocelot leur a présenté un des quatre épisodes du futur « Kirikou et les bêtes sauvages », commentant le story-board et expliquant son travail, face à une assemblée particulièrement attentive et critique. Et après la « classe », les bambins ont eu droit à un concert de Manu Dibango et Rokia Traoré, puis à un grand goûter sur la plage. Trop gâtés !

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