Ghana : GREL pourrait perdre son investissement de 550 000 euros


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Ghana Rubber Estate Limited

Ghana Rubber Estate Limited (GREL), la filiale ghanéenne de la Société Internationale de Plantations d’Hévéas (SIPH), pourrait perdre 550 000 euros d’investissement réalisé sur sa plantation de 2010 à 2020, si les mineurs illégaux, ou opérateurs «galamsey», ne sont pas chassés de la propriété de l’entreprise.

Directeur des affaires générales de GREL, M. Perry Acheampong a déclaré, dans une interview à B&FT, que si la propriété devait être perdue, la société perdrait au cours des 30 prochaines années jusqu’à 3,5 millions d’euros de revenus. « Ce sera le coût de la destruction si cette activité de galamsey n’est pas arrêtée », a-t-il déclaré. Il a expliqué que GREL est un producteur de caoutchouc naturel et dispose d’une propriété de 21 747 hectares (ha) dans trois régions Ouest, Est et Centre, dont 16 017 ha sont des terres domaniales et la partie restante de 5 730 ha Est, des terres de famille.

Selon lui, les 16 017 ha de terres domaniales font partie des 36 000 ha (90 000 acres) de terres acquises par le gouvernement, par le biais des instruments exécutifs 43, 44, 45, 46 et 58 de 1968. En raison de l’agitation de certaines communautés du GREL zones opérationnelles, une commission d’enquête a été créée par le gouvernement, en juin 1993, pour enquêter sur ces conflits fonciers. « L’élargissement des communautés dans la zone opérationnelle du GREL a été un élément commun qui a souligné les raisons de la création du comité », a-t-il ajouté.

En revanche, M. Perry Acheampong a souligné que le rapport de la commission d’enquête sur le différend foncier de Ghana Rubber Estates Limited, publié en octobre 1993, recommandait au GREL de céder plusieurs hectares de terres aux communautés et de suspendre certains programmes d’expansion prévus. En outre, il a fait savoir que le gouvernement a accordé au GREL, en 1997, un bail de 15 000 ha de terres pour 50 ans pour son fonctionnement à la suite des recommandations du comité.

Dans un communiqué, le GREL a déclaré avoir cultivé du caoutchouc sur ces terres domaniales dans le cadre de sa plantation centrale, qui produit environ 19 200 tonnes de caoutchouc sec par an et devrait passer à 30 000 tonnes de caoutchouc sec, d’ici 2025.

« Depuis 1995, l’entreprise, en partenariat avec le gouvernement du Ghana, l’Agence française de développement (AFD) et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), à travers la Banque de développement agricole (ADB) et la Banque nationale d’investissement (NIB), a contribué à un investissement de 59,1 millions d’euros, pour aider environ 8 012 personnes à développer 30 155 ha de plantation d’hévéas dans le cadre du Projet de plantation d’hévéas (ROPP). En plus du projet de sous-traitant, le GREL a également aidé 1 500 planteurs autofinancés à développer environ 14 845 ha de plantation d’hévéas », peut-on lire dans le communiqué.

Cette déclaration mentionne que la production annuelle estimée de la plantation de sous-traitants est de 49000 tonnes de caoutchouc sec pour 2020 et qu’elle devrait passer à 100 000 tonnes de caoutchouc sec d’ici 2025. Le GREL, jusqu’en novembre 2019, exploitait une usine de transformation de caoutchouc de 10 tonnes par heure appelée GREL-APM située à Apimenim dans le district Ahanta Ouest de la région occidentale, avec une production annuelle de 50 000 tonnes.

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