Crash à Libreville


Lecture 2 min.
arton7359

Un avion de ligne intérieure s’est abîmé en mer ce mardi au nord de Libreville. L’appareil de la compagnie privée Gabon Express, qui transportait à son bord 26 passagers, s’est écrasé à 200 mètres des plages de la Sablière. On dénombre huit rescapés. Les chances de retrouver des survivants s’amenuisent.

Mis en ligne à 15 heures (heure de Paris)

Le Gabon est en deuil. Un avion de ligne intérieure s’est écrasé en mer ce mardi, à 200 mètres des plages de la Sablière au Nord de Libreville. Le bimoteur de type HS 747 de la compagnie privée Gabon Express transportait à son bord 26 passagers. A l’heure où nous écrivons cet article, on dénombrait huit rescapés.

« L’appareil assurait la liaison Libreville/Franceville, il avait décollé à 9h15 ce matin (8h15 temps universel, ndlr) de l’aéroport Paul Léon M’Ba. Nous n’avons pour l’heure aucune information sur les causes de l’accident », expliquait-on en début d’après-midi à Gabon Express. « Les secours sont encore à pieds d’œuvre, mais nous savons qu’il y a pour l’instant neuf survivants, huit ont été transportés à la polyclinique El Rapha et un à l’hôpital Jeanne Ebori de Libreville ». Un des neuf rescapés a malheureusement depuis trouvé la mort.

Bloqués dans la carlingue

La radio Africa N°1 avançait, dans son flash info de 13h (TU) une avarie moteur pour expliquer l’origine du crash. Il semblerait que l’appareil ait fait demi-tour une demi heure après son décollage pour revenir sur Libreville. Une première polémique enfle déjà quand à l’arrivée des secours qui serait survenue trois heures après le drame. Une fronde qui s’explique en partie par le fait que l’avion ne s’est écrasé qu’à quelque 200 mètres de la plage.

Trois membres d’équipages et cinq passagers ont réussi à s’extraire de l’appareil. Les autres personnes sont restées coincées dans la carlingue qui risque de devenir leur Linceul de métal. Les chances de trouver des rescapés sont s’amenuisent. Une enquête a été diligentée pour déterminer les raisons de l’accident et établir les différentes responsabilités.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News