La Commission nationale anti-corruption du Cameroun (Conac), a publié le 10 novembre 2011 son premier rapport d’activité concernant les années 2008 à 2010 rapporte RFI. Un document de 300 pages qui dresse un tableau sombre de l’état des lieux au Cameroun avec comme conclusion « selon la Conac, si l’Etat venait à bout de la corruption au ministère des Travaux publics, les ressources budgétaires suffiraient à construire trois fois plus de routes. »