Cameroun : 24 sacs de cannabis incinérés à Douala


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drogue incinérée à Douala Cameroun

La décharge municipale de Ngombè, située dans l’arrondissement de Douala 5, a connu une scène inhabituelle le 26 juin dernier, avec l’incinération de 24 sacs contenant 548,28kg de cannabis, en présence du procureur de la République près le tribunal de Grande instance (Tgi) du Wouri et d’autres autorités.

Il s’agit d’un vaste réseau familial de vente de cannabis dont l’approvisionnement vient de la région du Nord-Ouest (zone anglophone en crise) qui a été arrêté le 24 juin 2020 dans la cité économique du Cameroun.

Après avoir reçu l’information sur l’existence de sites de vente de cannabis au quartier Texaco aéroport et après avoir reçu le numéro de téléphone leur permettant d’entrer en contact avec les présumés dealers, les éléments de la Légion de gendarmerie du Littoral, par des techniques qui leur sont propres, ont réussi à intéresser ces derniers. Flattés, leurs correspondants leur ont indiqué le lieu de la transaction. Aux environs de 16 h, les gendarmes se déportent au lieu indiqué et vont être accueillis par les nommés Vershiyi Thomas et Babey Michel Baye, qui croient avoir en face d’eux de bons clients. Au moment où ces derniers emballent le seau de cannabis commandé par les « acheteurs » dans un sac plastique, l’assaut est lancé. Les deux quidams sont interpellés et après leurs aveux complets, ils vont conduire les pandores au local servant d’entrepôt, situé au fond d’une mini-cité dont le nom n’a pas été révélé.

Tous issus d’une même famille et âgés entre 20 et 40 ans, les 4 individus (Babe Jérôme Tama, 40 ans, Babe Michaël Baye, 20 ans, Vershiyi Thomas, 20 ans et Vershiyi Bryan, 22 ans), ont été interpellés et transférés au Tribunal de Grande Instance de Douala. Ces derniers ont même tenté de corrompre les gendarmes avec une somme de 1 million de Francs CFA pour obtenir leur liberté, mais sans succès.

D’après leurs déclarations, le cerveau de ce trafic est leur père. Il est actuellement recherché par les éléments de la gendarmerie. Et la nommée Mbouta Brigitte, une receleuse a été transférée au SED (Secrétariat d’Etat à la défense) à Yaoundé. Les enquêtes se poursuivent.

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