Burundi : vers un nouveau souffle diplomatique


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Évariste Ndayishimiye, Président du Burundi
Évariste Ndayishimiye, Président du Burundi

Après l’isolement diplomatique du Burundi au crépuscule du règne du feu Président Pierre Nkurunziza, le nouveau Gouvernement tient à l’ouverture de ce pays sur la scène internationale. Parmi les signes de cette renaissance diplomatique, la multiplication des rencontres avec des diplomates africains, asiatiques et européens, ainsi que des discours appelant au dialogue et à la négociation.

Au début de cette semaine, le chef de l’État burundais, Évariste Ndayishimiye, s’est entretenu avec Claude Bochu, ambassadeur de l’Union Européenne au Burundi, Alain van Gucht, ambassadeur de la Belgique et Stéphane Gruenberg, ambassadeur de la France dans ce pays. Selon le service de communication de la Présidence, les échanges ont tourné autour « du rétablissement des relations entre le Burundi et l’Union Européenne ».

Vers un nouveau départ !

En effet, cette rencontre pourrait constituer un nouveau tournant dans le rétablissement de la coopération entre ce pays de l’Afrique de l’Est et l’institution européenne; après que celle-ci a suspendu, en mars 2016, son soutien financier en vue de faire pression sur le Président Nkurunziza, qui refusait un dialogue avec l’opposition, alors que le pays faisait face à une spirale de violences.

A la sortie de ce tête-à-tête, Claude Bochu, ambassadeur de l’Union Européenne a déclaré que « les pays de l’Union Européenne s’engagent dans un dialogue franc qui permettrait de renouer les rapports de coopération ». Des propos rapportés par Jean Claude Karerwa Ndenzako, porte-parole du Président Burundais.

A en croire la même source, Evariste Ndayishimiye a émis le vœu d’ouvrir son pays sur la scène internationale. « S’ils veulent coopérer avec le Burundi, ils doivent d’abord comprendre que le Burundi a toujours privilégié des rapports de coopération d’entente mutuelle, une coopération gagnant-gagnant, qui respecte les conventions et traités internationaux ».

Tout en précisant son intention de « poursuivre l’œuvre » de son prédécesseur, Pierre Nkurunziza, lors de sa prestation de serment,  le 18 juin dernier, Evariste Ndahishimiye a pris l’engagement d’œuvrer pour le renforcement des relations d’amitié et de coopération avec la communauté internationale.

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