Burkina Faso : cinq personnes tuées à l’arme blanche par des individus non identifiés


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La silhouette d'une personne dessinée sur le sol
La silhouette d'une personne dessinée sur le sol

La spirale de la violence aveugle se poursuit au Burkina Faso, un pays en proie au terrorisme depuis plusieurs années. Cinq personnes ont été tuées à l’arme blanche, par des individus non identifiés.

La violence aveugle a encore fait des victimes au Burkina Faso. C’est l’Agence d’information du Burkina (AIB) qui rapporte que « cinq corps sans vie ont été découverts, le jeudi 6 février 2020, dans le village de Kombteguia dans la commune de Bourzanga (dans la région du Centre-Nord) ». Les cinq personnes de sexe masculin ont été atrocement exécutées par des individus non identifiés. Quatre parmi les victimes sont des habitants du village de Souriboulsi et la cinquième du village de Sam. Selon les mêmes sources citées par l’AIB, les corps des victimes ont été inhumés l’après-midi du jeudi 6 février.

Cette situation rappelle les malheureux évènements survenus à Lamdamol, le 1er février dernier, et marqués par la mort de 18 personnes. C’est le gouverneur de la région du Sahel qui avait annoncé officiellement cette attaque survenue au village Lamdamol, dans le département de Bani, à travers un communiqué. L’attaque s’était soldée par la mort de 18 personnes dont l’Infirmier chef de poste (ICP) Miningou Robert. Une semaine avant cette attaque, 38 personnes avaient été tuées à Nagraogo et à Alamou, lors d’une attaque djihadiste qui a principalement visé des populations civiles. Et 39 personnes ont été froidement abattues le week-end dernier, dans un marché à Silgadji, par un groupe armé non identifié.

A souligner que la commune de Bourzanga (Centre-nord du pays), qui accueille plus de 45 000 déplacés internes, enregistre des attaques terroristes récurrentes depuis plusieurs mois. Cette atmosphère de violence a poussé plus de la moitié des villages à rejoindre le chef-lieu Bourzanga. Il s’y ajoute que toutes les écoles de la partie nord de la localité sont fermées. En janvier dernier, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait tiré la sonnette d’alarme, devant la recrudescence des violences au Burkina Faso. C’est dans ce cadre qu’il avait appelé à la protection des populations et au respect des principes d’humanité les plus élémentaires.

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