Brahim : « Faut-il une révolution ? »


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Brahim est de retour. Et cette fois-ci, il n’aura pas fallu attendre neuf ans avant la sortie de son nouvel album : « Sans haine ». Le nouvel opus, produit par le label Baco Records, est dans les bacs depuis le 20 avril.

Plus reggaeman que jamais avec un nouvel album : « Sans haine », sortie le 20 avril. Dans le premier extrait, Brahim, qui signe son retour chez le label Baco Records, se demande s’il « faut une révolution » (en ces temps d’élections). Dans l’extrait « Faut-il », Brahim met en garde contre une politique « subtile », de « retournement », de « mensonge » et de « faux arguments ». Tant d’éléments préventifs qui prennent place dans l’entre-deux tours de la présidentielle française. L’artiste confie que « les jeunes d’aujourd’hui veulent un changement, un changement immédiatement ». Ce qui rappelle bizarrement le slogan d’un candidat…

Brahim nous invite à se méfier « de ceux qui ne rêvent plus ». « Mais qu’est-ce qu’ils nous réservent ? Quels sont leurs projets à long terme ? ». Tant de questions que le chanteur et des millions d’électeurs français se posent. Et comme un avertissement, il rappelle que « c’est bien le peuple qui gouverne » et qu’un « chaos » pour remonter « vers le haut » peut avoir lieu à tout moment. Pour nous raconter sa vérité, le chanteur n’a pas hésité à faire le tour de l’hexagone pour tourner le clip de ce premier extrait.

Le chanteur étonne toujours par sa capacité à aller d’un style à l’autre. Dans son nouvel opus, il reprend, à sa sauce, « Ne me quitte pas » de Jacques Brel pour en faire du « Brahim Brel » à la reggaeton. Des artistes comme Pierpoljak, Nuttea ou encore Merlot ont accepté de chanter en featuring avec l’artiste dans un extrait intitulé : « Brique après brique ».

https://youtu.be/dZ7cqcdbr54

Brahim, en bref :Auteur et compositeur, Brahim, né en 1972, a grandi dans un quartier de Tours, dans la région Centre, en France. Entre 1995 et 2000, il multiplie les va-et-vient entre Tours et Paris pour écumer les scènes undergrounds des soud-systems parisiens. En 1999, c’est la consécration. Le Tourangeau signe avec le label Inca Musique et sort son premier album l’année suivante : « Dans quel monde on vit », enregistré à Londres au studio Jet Star. Un son groovy et soul vendu à près de 10 000 exemplaires. La même année, il entame une tournée conséquente et fait les premières parties de Toots and The Maytals aux quatre coins de l’hexagone.

Quelques galères de label retardent la sortie de son deuxième album : « Toujours sur la route ». Celui-ci verra le jour neuf ans après la sortie du premier opus. Pour son troisième album, Brahim s’allie avec le jeune label Baco Records. « Un album fidèle à lui-même, aux inspirations les plus diverses de Bob Marley à Toots and The Maytals, en passant par Marvin Gaye », confie-t-il sur son Myspace.

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