Bakassi : « Tous les otages sont en bonne santé ! »


Lecture 2 min.
arton15628

L’information annonçant la mort de deux otages a été démentie par le chef des Bakassi Freedom Figthers (BFF). Yaoundé est restée muette sur le sujet. Les autorités camerounaises et françaises se concertent pour cherchent à de libération des otages.

Notre correspondante au Cameroun

«Tous les otages sont en bonne santé», a affirmé le chef des rebelles des Bakassi Freedom Figthers (BFF) suite à l’annonce du décès de deux otages par les médias. Les dix otages, dont sept Français, deux Camerounais et un Tunisien, enlevés dans la nuit du 29 au 30 octobre 2008 aux larges de Bakassi sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Toutefois, les BFF affirment qu’ils ont été attaqués par l’armée nigériane qui voulait tenter une libération des otages mercredi dernier. De son côté, l’armée nigériane dément avoir mené une opération de sauvetage.

Suite à l’annonce de la mort de deux otages – un Français et un Camerounais -, les autorités camerounaises n’ont fait aucune déclaration pour confirmer ou infirmer l’information. Mais de source bien introduite, il n’y a pas de mort parmi les otages détenus par les BFF et les autorités camerounaises et françaises se concertent sur une stratégie de libération des otages. En effet, le 2 novembre dernier, le président Paul Biya a reçu en audience l’ambassadeur de France au Cameroun, Georges Serre. Selon le diplomate français, la prise d’otages à Bakassi était l’objet de cette rencontre. De source bien informée, les otages seraient en bonne santé et le gouvernement camerounais ne compte prendre aucun risque qui mettrait leur vie en danger.

On se demande tout de même comment le Cameroun compte gérer cette nouvelle crise à Bakassi, ce d’autant plus que la négociation avec les rebelles et l’intervention par la force sont proscrites, pour l’instant.

Lire aussi :

 Le gouvernement camerounais ne veut pas négocier avec les Bakassi Freedom Figthers

 Cameroun : des pirates menacent de tuer dix otages

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News